La Direction de l’Université de Lausanne rencontre trois à quatre fois par an un Advisory Board externe. Cette instance réunit des personnes issues de champs de compétence variés dont la mission consiste à épauler l’institution dans l’élaboration de ses orientations stratégiques en proposant un regard d’ami critique.
La professeure Sophie D'Amours est la première femme rectrice de l'Université Laval, à Québec. Élue en 2017, elle a été réélue pour un second mandat en 2022. Sophie d'Amours est ingénieure en mécanique.
Elle est titulaire d'une maîtrise en administration des affaires de l'Université Laval et d'un doctorat en mathématiques de l'ingénieur de l'École polytechnique de Montréal. Professeure au Département de génie mécanique à l'Université Laval depuis 1995, et vice-rectrice à la recherche et à la création de cette Université de 2012 à 2015, elle possède une vaste expérience de l'enseignement supérieur, de la recherche et de la gestion universitaire, tant au Canada qu'à l'international.
Sa carrière est marquée par d'importantes contributions à la recherche en ingénierie des affaires et en planification, notamment dans le secteur forestier. Elle a été titulaire d'une chaire de recherche du Canada et d'une chaire de recherche industrielle du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et a dirigé des initiatives nationales et internationales dans son domaine.
Sofia de Meyer débute sa formation à la St. George’s International School à Montreux. Elle poursuit ensuite ses études en droit à l'Université de Bristol, puis entame sa carrière en tant que conseillère juridique pour Ashurst après l'obtention de son diplôme en 1997. Elle conseille pendant 7 ans des entreprises dans le domaine des fusions et acquisitions à Londres, Chicago et Milan.
En 2004, elle fonde Whitepod, un complexe hôtelier innovant et respectueux de l'environnement. Puis, en 2009, elle crée Opaline, une entreprise de boissons locales dont elle a assuré la direction pendant 12 ans.
En 2021, Sofia de Meyer rejoint Daughters for Earth, une organisation qui soutient des projets à travers le monde dans les domaines de la protection et de la régénération de la biodiversité, et de la transition énergétique.
Elle occupe également des postes dans diverses organisations :
Le parcours d'Alisée de Tonnac commence à l'École internationale, d'abord à Singapour, puis dans la Silicon Valley, avant de revenir en France. Elle a obtenu un Bachelor en Management and Economics à la faculté des HEC de l’UNIL. Par la suite, elle a poursuivi avec un Master en Management International à l'Università Bocconi. À partir de 2011, elle s'est plongée dans le domaine du marketing en rejoignant le groupe L'Oréal à Milan. Après deux ans, elle a pris la décision de démissionner pour rejoindre le comité fondateur de l'organisation Seedstars, qui s'est donnée pour mission de soutenir les start-ups prometteuses dans les pays émergents.
Sous la direction d'Alisée, Seedstars collabore avec des gouvernements, des institutions, des fondations, des entreprises et des investisseurs pour promouvoir l'entrepreneuriat dans les marchés émergents. Ils fournissent du capital, des connaissances et des connexions à des entreprises technologiques à forte croissance grâce à des programmes de renforcement des capacités, des fonds tels que Seedstars International Ventures, et des partenariats avec des gestionnaires de fonds de capital-risque via Seedstars Capital. Seedstars encourage également le développement des talents avec Seedstars Academy, dans le but de créer des écosystèmes entrepreneuriaux solides pour un développement social et économique ciblé.
En plus de son rôle chez Seedstars, Alisée siège au conseil d'administration de fondations et d'entreprises internationales, dont Proton, et est membre du Conseil Suisse de l'Innovation (Innosuisse), contribuant ainsi davantage au paysage mondial de l'entrepreneuriat et de l'innovation.
Après l'obtention de son Bachelor en physique à l'Imperial College de Londres, Eftychia Fischer débute sa carrière en 1986 en tant que trader chez Société Générale Strauss Turnbull. Elle enrichit son parcours en obtenant un diplôme de l'Advanced Management Program de la Wharton School de l'Université de Pennsylvanie et les certifications de Chartered Financial Analyst et de Financial Risk Manager.
Au cours de son cheminement professionnel, elle a occupé divers postes à responsabilité, tant à Paris qu'à Zurich, au sein d’établissements tels que J.P. Morgan & Co., Julius Baer et EFG International.
En 2010, elle intègre UBP (Union Bancaire Privée) en tant que responsable de la division Treasury & Trading. Parallèlement à cette fonction, elle dirige la division Asset Management de l’institution entre 2012 et 2015, puis rejoint le Conseil d’administration de celle-ci. En 2022 elle succède à Jacques de Watteville, et reprend la présidence du Conseil d’administration de la BCV.
Elle est également impliquée dans plusieurs autres organes :
Valérie Hauert débute son parcours académique par une formation de deux ans en médecine à l'Université de Lausanne (UNIL) avant de se tourner vers l'École de traduction et d'interprétation de Genève. En 2003, elle se lance dans une formation en journalisme européen, avec une spécialisation en "institutions de l'Union européenne", dispensée par l'Institut des Hautes études des communications sociales de Bruxelles (IHECS).
Ses débuts professionnels se font en tant que traductrice à l'Union internationale des éditeurs. Par la suite, elle effectue des stages en tant que journaliste chez BFM Belgique, Télébruxelles et La Libre Belgique pendant un an. Elle poursuit son expérience avec un stage de deux ans à Radio Lac à Genève. En 2006, elle rejoint la Radio Télévision Suisse (RTS), où elle occupe divers postes avant d'atteindre celui de La Matinale.
Parallèlement à sa carrière journalistique, elle fait partie du jury du Swiss Press Award.
André Hoffmann étudie l’économie à l'Université de St-Gall, puis poursuit son parcours en obtenant un MBA à l'INSEAD (Institut européen d'administration des affaires).
Sa carrière débute avec un rôle d'administrateur provisoire à la station biologique de la Tour du Valat. En 1985, il assume le rôle de Directeur dans le département "Fusions et Acquisitions européennes" pour la société Jamel Capel and Co. Puis, il intègre l'équipe de Nestlé Angleterre, où il travaille jusqu'en 1993. À partir de 1996, il devient membre du Conseil d'administration de Roche.
André Hoffmann occupe également différents postes dans les institutions suivantes :
Titulaire d’un diplôme fédéral de médecine et d’une spécialisation en médecine interne générale et en gériatrie, Stéfanie Monod a occupé un poste de médecin cadre dans le service de gériatrie du CHUV durant plus de dix ans. Elle rejoint ensuite la Direction générale de la santé (DGS) du canton de Vaud.
Pendant ces années à la tête de la santé publique vaudoise, Stéfanie Monod a mis ses compétences au service du canton, en travaillant notamment à l’adaptation du système de santé aux enjeux liés au vieillissement démographique et à l’augmentation des maladies chroniques. On citera notamment le rapport de politique de santé 2017-2022, la création et la mise en œuvre d’Unisanté, la réorganisation de la réponse à l’urgence ou encore la création du statut et de la formation des infirmiers praticiens spécialisés.
Elle a également présidé plusieurs années la conférence des directeurs de santé publique des cantons romands rattachée à la Conférence latine des affaires sanitaires et sociales.
En 2021, Stéfanie Monod rejoint Unisanté pour développer une expertise, de la recherche et de l’enseignement dans le domaine de la gouvernance et de l’organisation du système de santé suisse.
Nasri Nahas entreprend à l’Université de Beirut des études en biologie et en sciences médicales qu’il poursuivra en France jusqu’en 1995 (Master en génie biologique). A la fin de ses études il devient analyste financier et commercial pour Genset SA, pour une durée de cinq ans. En 1997 il entame un MBA en gestion administrative auprès de l’UNIGE.
En 2000 il prend la direction des opérations de ValiGen (firme française de biotechnologie se concentrant sur la validation différentielle des gènes). De 2001 à 2013 il est directeur général de GeneBio, puis exerce les mêmes fonctions pour Spinomix jusqu’à 2015.
Titulaire d’un CAS en management de la santé, il pilote, simultanément à ses activités chez Spinomix, la Healthbank (développement d’une plateforme de données de santé mondiale, appartenant aux citoyens). En 2015 il devient directeur général de Biopôle (parc vaudois dédié à l’accueil d’entreprises en sciences de la vie).
Il est également membres des institutions suivantes :
Avant de rejoindre l'Institut en 2020, Marie-Laure Salles était doyenne de l'École du management et de l'innovation de Sciences Po Paris, une école qu'elle a contribué à lancer en 2016. Auparavant, elle était professeure à l'ESSEC Business School, où elle a également été, tour à tour, doyenne de la faculté et doyenne associée du programme doctoral.
Titulaire d'un doctorat en sociologie de l'université de Harvard et d'une habilitation à diriger les recherches de l'université Dauphine à Paris, Marie-Laure Salles était, jusqu'à son arrivée à Genève, professeure au Centre de sociologie des organisations (CSO) de Sciences Po Paris.
Ses travaux portent sur les transformations contemporaines du capitalisme et la régulation de l’économie dans un environnement économique globalisé, mais aussi sur les responsabilités sociales des entreprises et leur rôle politique dans ce contexte.
Elle a été professeure invitée dans de prestigieuses institutions universitaires aux États-Unis et en Europe. Elle est titulaire d'un doctorat honoris causa de l'université de Stockholm et a été faite chevalier de la Légion d'honneur par le gouvernement français en 2017.
Diplômé de l'UNIL, Didier Schwarz détient un Master en systèmes d'information ainsi qu'un Bachelor en management de HEC Lausanne et de l'Universidad Complutense de Madrid.
En 2013, dans le cadre de ses études, Didier cofonde et dirige pendant 3 ans sa première start-up, Wicard (une application mobile dans le secteur du tourisme). Cette expérience lui permettra notamment d’être sélectionné parmi les 100 jeunes personnalités qui façonnent la Suisse romande.
Sa passion pour l'entrepreneuriat et l'innovation l'a ensuite conduit à rejoindre Innovaud en 2017, l'agence d'innovation du canton de Vaud, où il a conseillé plus de 300 start-ups.
Conjointement, Didier lance le programme FIT Digital au sein de la Fondation pour l'innovation technologique qu’il dirige depuis 2018. En 5 ans, la FIT Digital a apporté un soutien financier à 68 projets, investissant au total plus de CHF 3'700'000 et favorisant ainsi la création de 438 emplois en Suisse et dans le monde.
Aujourd'hui, son activité se concentre principalement sur 1m83, une start-up qu'il a cofondée en 2018, opérant à la convergence de l'art, de l'architecture et des technologies. Au sein de 1m83, artistes, media-designers, ingénieurs et architectes collaborent pour créer des expériences artistiques collectives et multisensorielles pour les passants dans l'espace public. Après la réussite de trois expositions d'envergure, dont une à l'ONU Genève, le studio signe en 2023 un partenariat avec l'architecte de renommée internationale Shigeru Ban, pour le développement de modules d'art itinérants et interconnectés.