Résumés des projets soutenus en 2012

 

 

 

  • Autoévaluation et cas clinique sur le lymphome (S. Luther - FBM)
     

    Le projet a pour ambition d’améliorer l’apprentissage des étudiant-e-s du cours Immunologie/Cancer (IC) du Master de Biologie Médicale (MScBM) selon deux axes.

    Premier axe: Aider les étudiant-e-s à acquérir les connaissances de base nécessaires pour suivre le MSc.
    Les éditions précédentes du MScBM ont montré que les étudiant-e-s intégrant la filière IC ont des niveaux de connaissance en immunologie et oncologie très hétérogènes car issus d’horizons différents. Ceci pose un problème pour l’enseignant-e qui n’a pas de vision globale des compétences de son groupe d’étudiant-e-s et doit donc consacrer une partie non négligeable de son enseignement à retravailler des notions déjà acquises par certains étudiant-e-s au niveau du Bachelor. Ceci diminue le temps à disposition de l’enseignant-e pour développer les connaissances et compétences plus avancées, qui figurent dans les objectifs d’apprentissage du Master. Le premier axe du projet vise donc à définir – avec les enseignant-e-s concerné-e-s - l’ensemble des connaissances prérequises, et à fournir aux étudiant-e-s des moyens de compléter leurs connaissances de façon autonome grâce à un questionnaire d’auto-évaluation en ligne, associé à des ressources d’apprentissage en ligne appropriées.

    Deuxième axe: préparer les étudiant-e-s à leur future intégration dans des groupes de recherche translationnelle ou clinique.
    Le MScBM dispense un enseignement à l’interface entre la biologie fondamentale et la médecine sous forme de cours ex-cathedra et d’analyse d’articles scientifiques. L’enseignement en immunologie bénéficie également de plusieurs séances de travaux pratiques (TP). Il n’existe actuellement qu’une séance de TP d'histologie pour le cours d’oncologie. Le second axe du projet vise donc à valoriser davantage l’enseignement d’oncologie en offrant un complément à l'enseignement théorique sous forme d’un cas clinique interactif portant sur le lymphome. Le lymphome est particulièrement intéressant car il fait aussi le pont entre l’immunologie et l’oncologie.

    La plateforme institutionnelle Moodle sera l’outil de diffusion de toutes les ressources susmentionnées. Le corps estudiantin est familier avec cette plateforme où s'y trouvent déjà des informations relatives au cours, les pdf des cours et d’autres exercices. 

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  • Apprentissage par résolution de problèmes dans l'enseignement théorique forensique (C. Weyermann - FDSC)
     

    Si l’on considère la récurrence des problématiques liées au temps en science forensique, une approche systématique ainsi qu’une meilleure compréhension fondamentale de ces notions sont nécessaires. C’est pourquoi un nouveau cours a été introduit récemment dans le cursus des étudiant-e-s de master en science forensique. Leur programme étant déjà suffisamment chargé, ce cours n’a pas pour but d’introduire de matière supplémentaire mais, en se basant sur les notions acquises précédemment, de permettre aux étudiant-e-s de considérer et intégrer les aspects temporels dans la résolution de cas pratiques. Le cours intègre donc une partie interactive importante afin de faciliter l’apprentissage des étudiant-e-s et de leur permettre de développer leurs compétences de réflexion dans les situations réelles qu’elles et ils retrouveront plus tard dans leur vie professionnelle. L’introduction de l’apprentissage par résolution de problèmes soulève plusieurs questions pédagogiques, notamment le fait de disposer d’un nombre de problèmes suffisants et de les adapter aux objectifs d’apprentissage. Il faut également considérer l’encadrement des groupes d’étudiant-e-s et la formation spécifique des personnes qui les encadrent. Ainsi cette nouvelle approche devrait permettre d’atteindre les objectifs suivants:

    • Soumettre aux étudiant-e-s du matériel stimulant la discussion de problèmes importants dans le domaine
    • Proposer des problèmes provenant de situations forensiques réelles
    • Guider les étudiant-e-s dans une réflexion critique en leur fournissant peu de ressource afin de les amener à la résolution de problèmes par eux-mêmes
    • Amener les étudiant-e-s à travailler en collaboration dans des petits groupes de 3-4 personnes
    • Stimuler les étudiant-e-s à identifier leur besoin en apprentissage et ressource
    • Amener les étudiant-e-s à utiliser les connaissances acquises dans la résolution de nouveaux problèmes et identifier de nouveaux problèmes
    • Apprendre une nouvelle approche pédagogique à l’enseignant-e.

    Ce projet a donc pour but d’introduire deux nouveautés dans un cours théorique forensique: un concept, la notion de temps, et une méthode d’enseignement, l’apprentissage par problèmes. Ceci devrait permettre aux étudiant-e-s d’atteindre les objectifs d’apprentissage de manière plus efficace tout en participant au processus d’enseignement de manière active.

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  • CrimeSim (O. Delémont - FDSC)
     

    La résolution de crimes ou délits fictifs par les apprenant-e-s tient une place prépondérante dans les études en police scientifique. Dans le cadre de plusieurs enseignements (Méthodes d’investigation sur les lieux, Identification forensique, Pratique Forensique, Cas Complexe, etc.), des scénarios fictifs sont imaginés et assignés aux apprenant-e-s qui doivent conduire des examens techniques et une évaluation de leurs résultats de manière individuelle ou, plus rarement en groupes. Ces activités pratiques de résolution de problème, essentielles à l’apprentissage de la matière, sont principalement centrées sur les techniques et le raisonnement lié à la valeur probante des résultats, autour du schéma: détection – révélation – acquisition - évaluation.
    Cependant, de par leurs composantes très techniques et individuelles, ces simulations ne permettent pas d’ouvrir une discussion sur la manière d’aborder et de résoudre les cas en question. Ainsi, toutes les problématiques liées à la gestion d’une affaire sont peu abordées (identification des besoins, distinction des différents temps de l’affaire, gestion des ressources, établissement des priorités, ajustement de la séquence des examens, etc.). Outre des connaissances techniques, la recherche et l’exploitation de traces matérielles dans un contexte judiciaire font appel à une intégration d’informations sur les niveaux situationnel, criminel et organisationnel. Ces diverses dimensions ne peuvent que très superficiellement être intégrées par le biais des scénarios fictifs actuels.
    Le projet consiste à développer une application web de simulation de gestion d’exploitation de traces matérielles dans des affaires judiciaires.

    Cette application permettra aux étudiant-e-s, réparti-e-s en groupes, de s’entraîner aux activités de gestion d’affaires judiciaires. D’un point de vue pédagogique, la simulation doit permettre le développement de compétences pratiques de gestion de cas, le développement de la capacité à aborder un problème multidisciplinaire complexe, ainsi que la capacité à travailler en équipe. 

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  • éICAR | Etude Interdisciplinaire de Cas par Annotation de Rapport (A. Biedermann - FDSC)
     

    L’étude de casus (ou méthode des cas) est une méthode d’enseignement très répandue dans le domaine du droit. Cependant, ce type d’enseignement est actuellement très peu utilisé en sciences forensiques où l’apprentissage par résolution de problème (résolution de cas fictifs) prédomine largement.
    Ainsi, durant leurs études à l’Ecole des Sciences Criminelles (Bachelor et Master), les apprenant-e-s sont amené-e-s à produire un certain nombre de "rapports d’expertise" écrits dans le cadre de ces activités de résolution de cas fictifs. Une version papier de ces rapports est évaluée et notée par l’encadrement et une version électronique est stockée sur un espace serveur dédié. Tous ces travaux, même s’ils représentent une très grande source potentielle d’exemples variés (différents types d’expertises: empreintes digitales, ADN, arme à feu, rapport d’état des lieux, etc.), écrits pour différents acteurs judiciaires: magistrats, pairs, polices), sont actuellement très peu réutilisés dans un contexte pédagogique défini.

    La volonté de ce projet est donc de mettre en place une ou plusieurs activités pédagogiques basées sur l’étude de casus en s’appuyant sur cette bibliothèque de rapports d’expertises. Ces activités reposeraient sur un outil informatique permettant une étude collaborative de ces documents. Cet outil offrirait à chaque participant-e la possibilité d’écrire et de stocker des annotations spécifiques sur le document étudié de manière individuelle ou collaborative. La capitalisation de ses annotations permettra, en fonction du scénario de l’activité proposée, une discussion en présentiel autour des problématiques identifiées.
    Les études de casus proposés dans ce projet à partir de ces "rapports d’expertise" peuvent porter sur différents aspects et ainsi avoir différents objectifs pédagogiques visant soit à l’amélioration de la qualité des rapports (par exemple en termes de communication des résultats), soit à l’amélioration du travail d’expertise proprement dit.  

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  • E-Bib-Alpin (S. Lane - FGSE)
     

    Une des principales difficultés rencontrées durant la première année d’un cursus "Bachelors" d’un enseignement de géosciences et de sciences de l’environnement ("géosciences") consiste dans l’impossibilité, au vu du nombre d’étudiant-e-s, d’utiliser le terrain pour enseigner. Or, l’étude des géosciences est fortement liée à l’étude du territoire et le terrain devrait faire partie intégrante de ce type d’études. Car non seulement la capacité de travailler sur le terrain est un important objectif de formation mais il est également, d’un point de vue pédagogique, un important moyen pour amener les étudiant-e-s à dépasser l’apparente simplicité des savoirs théoriques des manuels. Ainsi l’objectif est de passer d’un enseignement factuel à un enseignement problématisé auquel correspond un mode d’évaluation spécifique; nombreux étudiant-e-s de première année de Bachelor ont encore de la peine à répondre à ce type d’évaluation, tellement elles et ils semblent "formatés" par un enseignement de type factuel. Malheureusement, comme il est presque impossible d’organiser des travaux de terrain avec plus de 200 étudiant-e-s, nous perdons ainsi un très intéressant moyen pour motiver et amener les étudiant-e-s à développer leur compréhension de la complexité des objets naturels: par l’association du terrain à des lectures d’articles scientifiques dans lesquels, à la différences des manuels, les savoirs sont mis en perspective et critiqués. Ainsi, le terrain devient un moyen de développer auprès des étudiant-e-s de Bachelor la capacité de consulter la littérature scientifique, ce qui pour l’instant reste un objectif largement non atteint.

    L’objectif de ce projet est de développer un nouveau type de "terrain virtuel" où, en utilisant les technologies de visualisation (surtout Google Earth) et de gestion des données, il est possible d’engager les étudiant-e-s dans un espace où se trouvent des données virtuelles (par exemple des cartes géomorphologiques), des liens à la littérature scientifique, ainsi que des méthodes permettant de rechercher ces données et des liens permettant de créer les ressources nécessaires pour traiter un thème ou une question proposée par l’enseignant-e.

    Pour atteindre cet objectif: (1) nous allons constituer une base de données virtuelle pendant le printemps et l’été 2012; (2) nous consulterons des partenaires universitaires en Suisse et à l’étranger; (3) nous utiliserons la ressource dans le cadre du cursus Système Territoriaux 2, 2012-13; et (4), pour évaluer l’impact de ce projet, nous allons comparer les changements dans l’engagement des étudiant-es dans le même cursus en comparaison avec l’année précédente (2011-12). Finalement, la ressource sera disponible à l’externe afin d’augmenter la présence de l’UNIL à l’échelle internationale.

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  • Serious games pour la gestion de projets (S. Missonier - HEC)
     

    L’enseignement de la gestion de projet occupe une place prépondérante en management, puisque cette forme de gestion facilite l’innovation et est devenue une figure emblématique de l’évolution des formes organisationnelles. Toutefois, son enseignement est connu pour être difficile à concevoir, puisque la plupart des compétences requises pour les gestionnaires de projet ne peuvent être acquises dans un cours ex-cathedra. Cette difficulté s’accentue avec l’accroissement du nombre d’étudiant-e-s, diminuant les possibilités d’interactions. L’apprentissage par jeux de simulation (un type de "serious games") peut être vu comme une solution possible à ce défi, et nous croyons que les chercheuses et chercheurs en système d'information peuvent apporter une contribution à ce domaine. Des précédents travaux de recherche, menés en pédagogie et en gestion de projet, ont déjà montré l’existence d’une corrélation positive entre les deux concepts. Toutefois, l’application pratique de leurs résultats n'a pas encore été traduite concrètement en termes de spécifications techniques et fonctionnelles pour les conceptrices et concepteurs de "serious games". Par conséquent, l’objet du projet est de répondre à la question suivante: Comment concevoir, techniquement et fonctionnellement, un éditeur de logiciels de "serious games" pour soutenir un cours de gestion de projet comportant plus de vingt étudiant-e-s?

    Plus précisément, le projet consiste à développer un logiciel pour étendre les fonctionnalités d’un serious game existant, vers l’apprentissage réflexif et l’analyse de l’atteinte des objectifs pédagogiques.  

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  • Voyage d'études dans un marché émergent (M. Laperrouza - HEC)
     

    Le projet s'inscrit dans le cadre d'un voyage d’études visant à sensibiliser les étudiant-e-s à des problématiques propres aux marchés émergents et à leur faire prendre conscience des défis et des opportunités liés à la conduite des affaires dans des marchés caractérisés par des vides institutionnels. Le voyage d'études vise à compléter l’enseignement "Doing business in emerging markets" dispensé en présence à des étudiant-e-s Bachelor HEC de 3ème année en proposant un ensemble d’activités structurées et encadrées in situ. L'enseignement est divisé en deux parties : une partie en présence (3 crédits, dispensé au semestre de printemps) et une partie in situ (3 crédits, voyage d’études de 10 jours dans un marché émergent durant l’été). La partie in situ n’est pas obligatoire et le contingent est limité à 20-25 étudiant-e-s ayant suivi l’enseignement en présence dispensé au printemps. L’apprentissage in situ s’articule autour de rencontres avec des expert-e-s, de visites d’entreprises, de travaux de groupe et de travaux individuels. Une partie culturelle complète la démarche académique.
    Le projet comporte 2 parties: 1) observation du voyage et rédaction d’un rapport de terrain et 2) rédaction d'un vade mecum portant sur la mise en place d'un enseignement in situ

    Suivez les étudiant-e-s sur le blog du voyage

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  • Cours-bloc hors semestre pour le complément de latin en Faculté des lettres et Cours de vacances en langues anciennes (F. Spaltenstein - Lettres)
     

    Dans le nouveau plan d’études en Faculté des lettres, certains étudiant-e-s astreint-e-s au Complément de latin (dorénavant: le latin) auront besoin d’une alternative à l’enseignement semestriel. Des cours-bloc hors semestre offerts parallèlement aux cours semestriels semblent être une des solutions. C’est le premier point de ce projet. Mais comme ces cours de latin peuvent aussi servir pour toute personne devant ou voulant apprendre cette langue, et que c’est un projet compatible avec des cours de vacances, nous voulons développer ces cours-bloc hors semestre pour en faire des cours de vacances en latin. Une fois mis en place, ces cours de vacances serviront en même temps de cours-bloc pour le latin. Cette intégration des cours de latin dans les cours de vacances permettra de les financer en augmentant du même coup l’offre des cours de latin. 

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  • Textable (A. Xanthos - Lettres)
     

    La section d'informatique et méthodes mathématiques (IMM) offre aux étudiant-e-s de Lettres un cours-TP de Traitement informatique des corpus textuels (TICT). Dans le cadre de travaux de séminaire, les étudiant-e-s sont amené-e-s à concevoir et exécuter de (petits) projets impliquant typiquement:

    Les étudiant-e-s n'ont guère de difficultés à collecter des données textuelles (sur internet ou par numérisation de texte imprimé). Pour les traitements quantitatifs, il existe un large éventail de logiciels conviviaux et souvent libres: Calc/Excel, R/SPSS, Tanagra, etc. Toutefois, tous ces outils opèrent sur des tableaux de données, où les lignes (individus) correspondent p.ex. aux parties d'un corpus et les colonnes (variables) aux quantités mesurées dans ces parties. Or il n'existe pas de solution portable, flexible et intuitive pour convertir des sources textuelles potentiellement hétérogènes (textes bruts, documents XML, etc.) en format tabulaire. Cet état de fait pose un problème pédagogique, dans la mesure où il restreint la possibilité qu'ont les étudiant-e-s de s'approprier par la pratique les contenus théoriques enseignés.

    Le projet Textable vise à combler cette lacune par le développement d'un logiciel destiné à des utilisatrices et utilisateurs non programmeurs et permettant:

    Le projet prévoit également la production de documents pédagogiques (tutoriels) d'introduction à l'utilisation du logiciel.  

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    • la formulation d'une question de recherche (en lien avec leurs autres disciplines);
    • la sélection, la récolte et l'annotation de données textuelles;
    • l'utilisation de logiciels pour le traitement quantitatif des données;
    • l'analyse et la présentation des résultats.
    • l'importation de sources textuelles diverses;
    • l'application d'opérations de recodage systématique;
    • l'application de traitements analytiques tels que segmentation et catégorisation des unités textuelles;
    • la sélection manuelle, automatique ou aléatoire de sous-ensembles d'unités textuelles;
    • le calcul d'indices numériques tels que fréquences et mesures de complexité;
    • l'exportation des résultats sous forme de tableaux de données appropriés pour un traitement ultérieur par un logiciel tel que R ou Excel.

 

  • UNImobiL: Autoévaluer son français en ligne pour optimiser son séjour de mobilité (A. Cernuschi, D. Cordonier, C. Reymond - Lettres)
     

    Le projet a pour but d’élaborer une plateforme informatique permettant aux étudiant-e-s (mobilité in, diplômant-e-s niveau BA et MA) projetant d’étudier à l’UNIL d’évaluer leur niveau de français avant d’arriver à l’UNIL.
    Le site proposera une soixantaine d’activités langagières de production et compréhension écrites et orales conçues pour des niveaux de A2 à B2 (dans les termes du CECR).
    Ce programme en ligne – plateforme informatique – permettra à l’étudiant-e:

    Le projet demandé a deux finalités:
    1. Concevoir un prototype de la plateforme informatique qui permettra, à partir d’une représentation du réseau des transports lausannois (TL), de réaliser une série d’activités langagières de production et de compréhension, de cumuler ces activités dans une sorte de panier de manière à pouvoir obtenir au final un diagnostic du niveau de français.
    2. Procéder avec un public restreint d’étudiant-e-s de mobilité à un test de l’opérationnalité du dispositif.  

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    • d’évaluer son niveau de français en effectuant des activités langagières de production et de compréhension;
    • de se familiariser avec des éléments essentiels de la vie lausannoise (la navigation sur la plateforme se fait ainsi à partir de la carte des transports lausannois);
    • d’identifier ses besoins en français et de se fixer des objectifs pour son niveau de français;
    • de choisir ainsi correctement parmi l’offre d’enseignements offerts par l’EFLE;
    • de se fixer des objectifs d’études réalistes par rapport à son niveau de français.

 

  • Tutorats de pairs dans la Faculté des sciences sociales et politiques (Association des étudiant-e-s en SSP)
     

    Les étudiant-e-s entrant dans la Faculté des sciences sociales et politiques (SSP), ayant des parcours divers, ne sont pas en situation d’égalité en ce qui concerne certaines compétences transversales indispensables à l’aboutissement d’études dans cette Faculté. Notre projet propose des ateliers visant à améliorer globalement l’expérience d’apprentissage des étudiant-e-s de SSP en renforçant certaines de ces compétences transversales. Ces ateliers ont lieu avant les évaluations des enseignements de SSP et en préparation de celles-ci. Ils ciblent l’ensemble du corps estudiantin de la Faculté et visent à augmenter le taux de succès aux études de celui-ci. Depuis deux ans déjà, sur initiative de l’Association des étudiant-e-s en SSP (l’AESSP), des tutorats de pairs soutenus par le Décanat existent dans la filière des sciences sociales et le présent projet s’inscrit notamment dans le prolongement de cette expérience.

    Les ateliers prévus par le projet sont donnés sous la forme de tutorats de pairs, c’est-à-dire qu’ils sont animés par des étudiant-e-s avancé-e-s de la Faculté. Les ateliers couvrent quatre thématiques différentes: la prise de notes, la dissertation académique, la note de lecture et la préparation aux examens. Le module de prise de notes s’adresse en premier lieu aux nouvelles et nouveaux étudiant-e-s tandis que les autres couvrent un public potentiellement plus large. Les étudiant-e-s s’inscrivent au tutorat sur une base volontaire et leur participation aux différents ateliers ne donne en aucun cas droit à des crédits ECTS.  

    Personne de contact: M. Beetschen

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