Instituts et Centres de recherche

L'Institut romand des sciences bibliques (IRSB)

IRSB.pngL'IRSB a pour mission de promouvoir la recherche en sciences bibliques, c'est-à-dire dans les domaines de la Bible (juive et chrétienne), des écrits apocryphes juifs et chrétiens, et de l’histoire d’Israël et du christianisme ancien. Dans ces champs de recherche, l'IRSB contribue au programme de bachelor et de master en théologie et en sciences des religions, ainsi qu'à la gestion des programmes de troisième cycle romands ou les programmes analogues. L'IRSB est soucieux d'offrir à un large public des services qui favorisent une connaissance et une réflexion relevant de ses domaines de recherche, en collaboration avec des institutions tierces, universitaires, para-universitaires ou autres.

L'Institut d'histoire et anthropologie des religions (IHAR)

IHAR.pngLa tâche principale confiée à l’IHAR est l’étude des religions comme productions culturelles. L’horizon sera celui de la modernité, et le travail sera mené à la fois selon une large perspective historico-comparative et selon un ordre de réflexion théorique.
Les professeurs rattachés à cet institut sont Jacques Ehrenfreund (Histoire des juifs et du judaïsme), Christian Grosse (Histoire et anthropologie des christianismes modernes), Wissam H. Halawi (Histoire culturelle et sociale de l'Islam et des mondes musulmans), Silvia Mancini (Historiographie et épistémologie de l'histoire des religions, Traditions religieuses transversales et marginalisées) et Raphaël Rousseleau (Anthropologie des mondes indiens et indigènes).

L'Institut de sciences sociales des religions (ISSR)

ISSR.pngLa tâche principale confiée à l'ISSR est l’analyse des religions dans le monde contemporain, tout spécialement en Suisse, du point de vue des sciences sociales. Les disciplines principalement concernées sont la sociologie des religions, la psychologie et la psychologie sociale des religions, ainsi que et les sciences sociales des migrations. La période principalement traitée est la contemporanéité. Les professeurs rattachés à cet institut sont Irene Becci (Emergence religieuse et nouvelles spiritualités), Pierre-Yves Brandt (Psychologie de la religion), Monika Salzbrunn (Religions, migration et diasporas) et Jörg Stolz (sociologie des religions). L'Observatoire des religions en Suisse (ORS), né en 1999, fait désormais partie de l'ISSR en constituant l'un de ses principaux pôles de recherche.

L'Institut lémanique de théologie pratique (ILTP)

ILTP.pngL’Institut Lémanique de Théologie Pratique (ILTP), créé en 2015, est un centre de compétences pour la recherche et l’enseignement en théologie pratique. Porté en commun par la Faculté de théologie de l’Université de Genève (UNIGE) et la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université de Lausanne (UNIL), son travail se veut au service de la théologie pratique, en collaboration avec les autres pôles d’enseignement et de recherche de Suisse romande et plus largement de la francophonie.

Le Centre interdisciplinaire d'histoire et de sciences des religions (CIHSR)

CIHSR.jpgLe CIHSR est l'un des centres interdisciplinaires de l'Université de Lausanne. Il se charge de coordonner les activités de recherche dans le domaine de l'étude scientifique des « religions » et organise une conférence annuelle, ainsi qu'un colloque interdisciplinaire tous les deux ans. Il contribue également à la mise sur pied d'autres colloques et conférences en rapport avec l'étude scientifique des « religions ».
Il offre un lieu de réflexion et de formation permanente visant des contacts réguliers avec des chercheurs/euses et des enseignant-e-s d’autres universités, en entretenant des collaborations régulières avec plusieurs institutions similaires en Europe (p. ex. l'École Pratique des Hautes Études et l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, l'Université de Genève, ou encore l'Université d'Aarhus au Danemark).

Le Centre interdisciplinaire d'études juives

torah robot.jpg (Robot Begins Writing Torah)La caractéristique du judaïsme est de reposer sur trois fondements imbriqués et insécables : une tradition religieuse, un peuple, un rapport particulier à un territoire. Pour le dire autrement, on peut aborder le judaïsme du point de vue de sa tradition textuelle et en tant qu’histoire nationale se déployant dans une chronologie et une géographie singulières. Cette histoire est déterminée par un rapport complexe et dialectique à un territoire spécifique, conçu par la tradition comme promesse, avec lequel a été entretenu un lien fort au-delà de l’exil. Mais cette histoire est également celle d’un « peuple monde », pour reprendre l’expression de Simon Dubnov, dont les diasporas ont été enrichies par des contextes culturels extrêmement divers.
C’est de cette singularité historique qu’il s’agira de rendre compte dans ce Centre interdisciplinaire d’études juives. Elle se traduit par la nécessité de multiplier les approches et de croiser les regards, tant du point de vue disciplinaire que du point de vue des compétences culturelles et linguistiques. Ce Centre aura pour fonction de faire se rencontrer à l’UNIL, l’ensemble des personnes intéressées par ces thématiques. Il sera également largement tourné vers la Cité.

Le Centre interdisciplinaire de recherche en éthique

cire-crop1911x633.pngLe CIRE a été institué par la Direction de l'Université de Lausanne dans le but de fédérer et promouvoir les différentes compétences académiques dont dispose l'UNIL dans le domaine de l'éthique. Dans cette perspective, l’éthique peut être considérée comme une approche scientifique explorant les conditions de possibilité d’une posture humaine responsable nourrie par le souci d’autrui et de l’environnement (soin/care). Qu’il soit individuel ou collectif, ce souci prend en compte l’ensemble de la situation actuelle ainsi que les générations futures. L’éthique se déploie au travers d’approches globales dont la désignation peut prendre diverses appellations, notamment celles d’approche intégrée, intégrative, écologique ou même écosystémique. Ainsi abordée, l’éthique ne se conçoit pas comme un « supplément d’âme » qui viendrait combler un supposé vide d’humanité engendré par la technique, ni uniquement comme une expertise. Traversée par une tension entre la vulnérabilité de l’existence et le pouvoir de maîtrise technique sur le vivant et l’environnement, l’éthique ouvre un espace interdisciplinaire de réflexion et de questionnement qui permet d’orienter un agir humain responsable.

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