Hélène Dessales, professeure associée à l'Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité

Hélène Dessales

Hélène Dessales est nommée professeure associée en archéologie romaine à la Section d'Archéologie et des Sciences de l'Antiquité. Elle a pris ses fonctions le 1er août 2023.

La formation et les premières expériences professionnelles d’Hélène Dessales s’inscrivent entre la France et l’Italie. Ancienne élève de l’École normale supérieure à Paris, elle est agrégée de Lettres Classiques et diplômée de l’École d’architecture de Versailles. Ancien membre de l’École française de Rome, elle enseigne à l’Ecole normale supérieure en tant que maître de conférence depuis 2003. Elle soutient sa thèse de doctorat en 2002, publiée en 2013 (Le partage de l’eau. Fontaines et distribution hydraulique dans l'habitat urbain de l’Italie romaine, prix Bordin de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres) et son habilitation à diriger les recherches en 2023 sur « De l'architecture à la construction, en Italie et dans les provinces romaines (IIe siècle av. J.-C. - IIIe siècle ap. J.-C.) ».

Dans une perspective d’histoire des techniques, ses recherches portent sur les villes romaines et plus particulièrement sur les ouvrages hydrauliques et les chantiers de construction. Elle est l'auteur de plusieurs monographies sur ces sujets et a co-édité les trois premiers volumes de la collection Arqueología de la contrucción (2008-2012). Dans le cadre de programmes pluridisciplinaires, qui croisent sciences de l’Antiquité, sciences de la terre, ingéniérie civile et humanités numériques, elle a travaillé sur différents sites, en Italie, en France et en Espagne. Elle a dirigé plusieurs projets de recherche à Pompéi, publiant récemment un volume sur la Villa de Diomède (The Villa of Diomedes. The making of a Roman villa in Pompeii, Paris, 2020).

Depuis plusieurs années, elle a développé de nouveaux travaux dans le domaine de l’archéosismologie, en identifiant dans le bâti ancien les dommages produits par les tremblements de terre et leurs réparations. Par ailleurs, elle s’intéresse à l’histoire de l’archéologie européenne et du relevé au cours du XIXe siècle, à travers le riche corpus graphique des architectes et des voyageurs du Grand Tour en Italie.

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