Nelly Valsangiacomo, professeure ordinaire à la Section d'histoire

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Nelly Valsangiacomo a été nommée professeure ordinaire en histoire contemporaine à la Section d'histoire de la Faculté des lettres.

Après des études en histoire contemporaine et littérature italienne à l'Université de Fribourg (1987-1992), Nelly Valsangiacomo enseigne pendant huit ans dans le secondaire. Sa thèse, présentée à Fribourg en 1999, et publiée en 2001, porte sur la biographie politique d'un conseiller d'état socialiste : Guglielmo Canevascini.

En 2000, elle entame sa carrière académique. Depuis, elle a été maître assistante en histoire contemporaine à l'Université de Fribourg (2000-2004), chercheuse rattachée à l'Université de Turin (2004-2005), professeure associée à Fribourg (2005-2006) et professeure en PTC à Lausanne (2006-2011).

Nelly Valsangiacomo enseigne l'histoire sociale et culturelle du XIXe et XXe siècles, avec un accent particulier sur l'histoire Suisse dans le contexte européen et l'histoire audiovisuelle du contemporain. Ses enseignements, ainsi que ses recherches et ses directions de recherche, portent surtout sur les mouvements sociaux, les migrations, l'histoire culturelle du politique, l'histoire des intellectuels, ainsi que l'histoire des médias audiovisuels.

A niveau suisse, elle collabore régulièrement avec l'Université de la Suisse italienne, dans les domaines d'histoire de la radiotélévision (Faculté des sciences de la communication) et de l'histoire du monde alpin (Laboratoire d'histoire des Alpes), l'Université de Fribourg (histoire culturelle et des intellectuels), les Sozialarchiv du Zurich (migrations et mouvements sociaux) et les Documents Diplomatiques Suisses (relations Suisse-Italie).

Ses intérêts pour les Italiens et l'italianità en Suisse l'ont amenée à entamer des relations avec les Universités italiennes, notamment les Universités de Turin, Bergame, Milan, La Tuscia (Viterbo) et Rome (Istituto di studi della società del Mediterraneo, Consiglio nazionale delle Ricerche, Cnr), ainsi qu'avec différents instituts culturels et de recherche de la Péninsule.

Dans le domaine des recherches sur la frontière alpine de la Suisse, elle a pu nouer des contacts avec l'Université de Grenoble. Les cotutelles de thèses lui ont aussi permis de lancer des collaborations avec les Universités de Bologne et de Paris (Paris Ouest - Nanterre La Défense).

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