Sandra Bott est nommée professeure assistante en prétitularisation conditionnelle (PTC) au sein de la Section d’histoire, où elle était précédemment maître-d’enseignement et de recherche suppléante.
Docteure ès lettres (UNIL, 2008), elle est spécialiste de l’histoire économique internationale du 20e siècle et s’intéresse plus particulièrement à l’histoire des relations extra-européennes de la Suisse. Elle a rédigé sa thèse de doctorat, qui a reçu le prix de la Faculté des lettres, sur les relations politiques et économiques entre la Suisse et l'Afrique du Sud dans le contexte de la guerre froide et de l'apartheid, et a publié plusieurs ouvrages sur ce thème, dont une monographie parue en 2013 chez Chronos.
Ses travaux ultérieurs ont porté sur le marché international de l'or à partir du 19e siècle (The Global Gold Market and the International Monetary System from the late 19th Century to the Present (ed.), Palgrave Macmillan, 2013), ainsi que sur le rôle des pays neutres et non alignés européens dans la guerre froide. Dans ce domaine de recherche, elle a co-édité des numéros spéciaux de revues suisses et internationales (Itinera, Relations Internationales, International History Review), ainsi qu’un ouvrage publié par la maison d’édition britannique Routledge (2016).
Elle est l’organisatrice de plusieurs conférences internationales sur ces thématiques en collaboration avec des collègues de diverses universités suisses. Elle est membre d’un réseau international de chercheuses et chercheurs travaillant sur l’histoire de la guerre froide et de la décolonisation basé à l’Université d’Utrecht. Par ailleurs, en 2017-2018, elle a travaillé comme chercheuse associée à l'Institut national de l’éducation de la Nanyang Technological University de Singapour, où elle a mené deux projets de recherche interdisciplinaires faisant appel aux domaines de l’éducation, de l’histoire, de la sociologie et des sciences politiques.
Récemment, elle a été professeure invitée à l’Université de Tampere et chercheuse invitée au Département d’histoire internationale de la London School of Economic and Political Science (2021-22), où elle a débuté un projet de recherche qui vise à mieux comprendre comment l’histoire économique et politique des pays neutres européens s’est inscrite dans l’histoire de l’Asie non-alignée et non-communiste dans une phase historique cruciale marquée par l’imbrication des processus de décolonisation, de la guerre froide et de la mondialisation.