Né en 1950 à Epalinges (VD), Etienne Hofmann a suivi sa formation académique à l’Université de Lausanne, où il a obtenu une licence en sciences sociales et politiques (1971), une licence ès lettres (1974) et un doctorat ès lettres (1980).
Né en 1950 à Epalinges (VD), Etienne Hofmann a suivi sa formation académique à l’Université de Lausanne, où il a obtenu une licence en sciences sociales et politiques (1971), une licence ès lettres (1974) et un doctorat ès lettres (1980).
Durant sa longue carrière d’enseignant à l’UNIL, il a été professeur d’histoire des doctrines politiques (1980-1992) et professeur d’histoire et sciences sociales (1992-2011) à la Faculté des SSP, ainsi que professeur d’historiographie moderne (2001-2011) à la Faculté des lettres, au sein de laquelle il a également dirigé l’Institut Benjamin Constant. Parmi ses multiples activités, il a notamment présidé la Société suisse pour l’étude du XVIIIe siècle et fondé la collection Travaux sur la Suisse des Lumières (Editions Slatkine).
Dès la publication de sa thèse (Les Principes de politique de Benjamin Constant, Genève : Droz, 1980), Etienne Hofmann s’est imposé, en Suisse et à l’étranger, comme l’un des meilleurs spécialistes de Benjamin Constant. Au fil des années, il n’a cessé de mettre son érudition et son énergie au service des études constantiennes, en élaborant des instruments de travail devenus indispensables (tels que le Catalogue raisonné de l’œuvre manuscrite de Benjamin Constant), en organisant plusieurs "Colloques de Coppet" qui ont fait date, et en participant activement à l’édition des Œuvres Complètes de Benjamin Constant, une vaste entreprise scientifique qui compte déjà 25 volumes.
Grâce au rayonnement de ses recherches et à l’étendue de son réseau international, Etienne Hofmann a contribué à faire de l’UNIL une institution réputée dans le domaine de l’histoire des idées.
Au cours de ses années d'enseignement dans la Faculté des SSP, Etienne Hofmann a eu le souci constant de proposer à ses étudiants une approche de la discipline historique qui enrichissait leur cursus de sciences sociales et de sciences politiques. A la Faculté des lettres, il a centré principalement son activité sur l’enseignement de l’historiographie, complétant ainsi très opportunément la formation des étudiants de la Section d’histoire.
Apprécié de ses étudiants pour ses qualités pédagogiques, son érudition et son affabilité, il l'était également de ses collaborateurs et de ses collègues pour les mêmes raisons auxquelles s'ajoutait une grande civilité jamais entachée d'affectation. Au sein de l'Institut de recherches interdisciplinaires, puis de l'Institut d'histoire économique et sociale dont il assuma la direction du 1er septembre 1996 au 31 août 1998. Il apporta également ces traits d'humour dont il aime à égayer ses propos.