En quoi consiste votre travail ?
Je travaille comme conservatrice au Musée de la main UNIL-CHUV à Lausanne. Je m’occupe des expositions scientifiques pour le grand public: recherche d’informations, conception avec l’équipe du musée, mise en place avec les scénographes et les techniciens, création d’ateliers ou de matériel pédagogique et formation des guides.
Comment êtes-vous arrivée à ce poste ?
Je m’intéresse depuis longtemps au lien entre Science et Société. Pendant mes études de biologie à l’Université de Lausanne, j’ai suivi des cours d’éthique et de sociologie des sciences. J’ai aussi conduit des animations scientifiques pendant mon temps libre. A la fin de ma Maîtrise ès sciences en Génomique et biologie expérimentale (ndlr: remplacée depuis par la Maîtrise ès Sciences en Sciences moléculaires du vivant), j’ai fait un stage de sept mois à L’Eprouvette, le laboratoire public de l’UNIL. J’ai travaillé comme chercheuse puis suis entrée au Musée.
Que vous ont apporté vos études à l’UNIL ?
A l’Université, j’ai acquis des bases en méthodologie scientifique qui sont très utiles pour lire des articles scientifiques, ce que je fais pour préparer les expositions et me tenir à jour. J’ai aussi appris à synthétiser l’information, mais ici je dois en plus la « traduire » en langage compréhensible pour le public.
Que diriez-vous à quelqu’un que votre parcours inspirerait ?
Au début de mes études, je ne m’imaginais pas travailler dans un musée. Aujourd’hui, je suis consciente d’avoir de la chance, car les postes fixes sont plutôt rares dans ce domaine. Les stages et les rencontres avec des gens du métier sont importants pour augmenter ses chances de trouver du travail dans le domaine de la vulgarisation scientifique.
Parcours publié dans Echos du vivant n°2, une publication de la Faculté de biologie et de médecine de l'UNIL. Texte : Anne Burkhardt. Photo : Felix Imhof.