ELM - 3e année de Bachelor
Programmes de l'Enseignement au lit du malade (ELM), de l'Enseignement au Cabinet du praticien (ECP), des Patients simulés (PS) et des Techniques de soins (TS)
Programmes de l'Enseignement au lit du malade (ELM), de l'Enseignement au Cabinet du praticien (ECP), des Patients simulés (PS) et des Techniques de soins (TS)
L’enseignement au lit du malade, ELM, a lieu le mercredi. Il se déroule par groupes de 4 ou 5 étudiant·e·s, formés au début de l’année académique. Les groupes d’ELM se rendent dans des services hospitaliers du CHUV et des hôpitaux régionaux, principalement en médecine, chirurgie et pédiatrie. Encadré·e·s par des médecins expérimentés, les étudiant·e·s rencontrent des patient·e·s, s’exercent à la prise d’anamnèse, à l’examen clinique et au raisonnement clinique et reçoivent un enseignement en rapport avec les situations rencontrées. Les ELM représentent donc la mise en pratique de ce qui est appris lors des cours et des séances skills.
L'enseignant·e est en droit d'attendre des étudiant·e·s un comportement professionnel: ponctualité, tenue correcte et respect du/de la patient·e.
L'organisation de l’ELM sollicite de la part des enseignant·e·s un effort considérable et nécessite également, de la part des patient·e·s examiné·e·s, une collaboration parfois délicate à obtenir. Il est donc indispensable que les enseignant·e·s soient averti·e·s du nombre exact d'étudiant·e·s qui seront présent·e·s à chaque séance, afin que des patient·e·s ne soient pas convoqué·e·s ou préparé·e·s inutilement. Le·la responsable du groupe ELM ou son·sa remplaçant·e téléphonera impérativement la semaine précédant leur séance ELM au secrétariat du service ou de l'hôpital concerné (les numéros de téléphone figurent dans le document d’informations sur les sites).
Dans le cas où il n’y aurait pas de médecin présent au lieu et à l’heure de rendez-vous prévu, le·la responsable du groupe ELM devra demander à la réception de l’hôpital son bip et se mettre en contact directement avec lui·elle. Lorsqu’une séance ELM n’a pu avoir lieu pour une quelconque raison, merci d’en informer la coordination des skills (skills@unil.ch).
L'Enseignement au Lit du Malade (ELM) est un enseignement obligatoire qui, en troisième année de baccalauréat en médecine, est destiné à la mise en pratique des connaissances acquises au cours des modules B2.8 et B3.8. Au terme de cet enseignement, l'étudiant·e doit être capable d'aborder un·e patient·e avec tact et compréhension, de prendre une anamnèse et d'effectuer un examen clinique de façon correcte, ainsi que de présenter ses observations dans un langage médical approprié. Ces objectifs sont testés lors d’un Examen Clinique Objectif Structuré (ECOS).
Objectifs des séances d’ELM
A la fin de leur année, les étudiants de 3ème année de baccalauréat en médecine
doivent être capables de :
1. Préparation de la séance
Avant l’accueil des étudiant·e·s, si possible la veille, les aspects suivants doivent être préparés :
2. Déroulement de la séance
Tuteur et étudiant·e·s (~5-10’)
Patient·e, tuteur·rice et étudiant·e·s – examen clinique (~ 30’)
Tuteur·rice et étudiant·e·s – discussion et synthèse finale (si possible dans une autre pièce (~20’)
Quelques pièges à éviter
L’enseignement clinique est obligatoire et un contrôle des présences est effectué. La participation aux enseignements est attestée par la signature de l’enseignant·e en charge du groupe ELM.
Seul·e·s les étudiant·e·s qui ont effectivement participé à la séance sont en droit d’obtenir une signature attestant leur présence.
La participation à toutes les séances cliniques ELM et toutes les séances de compétences cliniques (« skills ») est obligatoire (signatures des feuilles de présence). Nous vous remercions d'informer l'UCC (skills@unil.ch) en cas d'absence.
L’apprentissage des techniques de soins est obligatoire en troisième année. Il est destiné à exercer des techniques de soins pratiquées au lit du malade ou dans un cabinet médical en respectant des principes de qualité. Les 2 ateliers se déroulent à la Haute École Santé Vaud HESAV (site de l'Elysée).
Les buts de l’enseignement des techniques de soins sont :
Comme pour les ELM, les étudiant·e·s doivent se référer aux directives institutionnelles du CHUV concernant la tenue du personnel et hygiène au travail.
Remarque importante
L’enseignement des techniques de soins est une initiation. Il est important pour chaque étudiant·e de se donner les moyens d’exercer ces apprentissages dans un contexte clinique. Par contre, il est fondamental d’apprendre que ces gestes s’insèrent dans un ensemble de comportements attendus de la part d’un·e médecin, car ces techniques invasives sont subies par des personnes et doivent être adaptées selon le contexte.
Le cadre de l’apprentissage des techniques de soins
Le milieu clinique est marqué par des rapports de pouvoir entre les corps professionnels, entre les statuts académiques et également entre les genres. Le sexisme et le harcèlement sexuel sur le lieu de travail sont des phénomènes décrits et décriés (tolérance zéro !), et ils sont régi par un cadre légal. Mais au quotidien dans la pratique clinique, comment fait-on pour identifier et réagir à des situations problématiques, en tant que personnes ciblées, acteur ou actrice, ou en tant que témoin ? Et ce d’autant plus lorsqu’on est étudiant·e lors d’un stage qui sera évalué dans un service ? Cet enseignement interactif vise à discuter de ces situations problématiques de sexisme et de harcèlement sexuel qui ont lieu dans le contexte particulier de la clinique, et face auxquelles les étudiant·e·s peuvent se sentir désarmé·e·s ou ne pas les remarquer, voire les perpétuer.
L’enseignement est constitué d’une rencontre d’une demi-journée. La première partie a lieu sous forme de théâtre-forum où des comédien·ne·s jouent des scènes de clinique issues de témoignages réels, et où une vingtaine d’étudiant·e·s sont amené·e·s à identifier les contextes, enjeux et issues possibles de ces situations problématiques.
La deuxième partie propose une discussion ouverte, encadrée par un binôme composé d’un·e enseignant·e et d’un·e membre du collectif CLASH ! (Collectif de Lutte contre les Attitudes Sexistes en milieu Hospitalier, collectif lausannois créé par des étudiantes en médecine en 2018).Elle permet de débriefer les situations jouées précédemment, de poser des définitions (du harcèlement sexuel et des discriminations basées sur le genre), de décrire le cadre légal en Suisse, ainsi que les positions et dispositions des institutions comme l’UNIL, le CHUV ou Unisanté.
Finalement, sont présentées les instances de soutien, de discussion et de dénonciation existantes et à disposition des étudiant·e·s de l’Ecole de médecine de l’UNIL.
Objectifs de l’enseignement
Cet enseignement a pour objectif de prévenir le sexisme et le harcèlement sexuel en
milieu clinique. Il vise à ce que tou·te·s les étudiant·e·s puissent :
Le Département de Médecine de Famille (DMF), avec la faculté de Biologie et de Médecine de Lausanne (FBM), encourage et coordonne l’enseignement de la médecine de famille durant les études de médecine.
Actuellement, le corps enseignant du DMF assure sur le site facultaire un enseignement tout le long du curriculum de médecine.
A l'extérieur du site facultaire, le DMF organise les visites au cabinet dans le programme d’enseignement de médecine communautaire de 2ème année, et l'enseignement au cabinet du·de la praticien·ne (ECP) en 3ème et 4ème années. Sur le plan scientifique, le DMF effectue et publie des recherches dans des domaines liés à la Médecine de famille, avec l’appui du Centre universitaire de médecine générale et santé publique (Unisanté).
L'ECP est un enseignement complémentaire à l'enseignement au lit du malade (ELM), visant à diminuer le décalage existant entre l'enseignement de la médecine et la pratique médicale sur le terrain.
Différent des ELM dans la forme et le fond grâce à sa diversité et à sa convivialité, l’ECP illustre la médecine de premier recours avec la prise en charge dans le long terme, reflet de la majorité des actes médicaux prodigués dans notre pays à des patient·e·s aux pathologies multiples, souvent chroniques, différentes des pathologies ponctuelles illustrées par l’enseignement hospitalier et facultaire habituel. L’interactivité, l’apprentissage et l’exercice de gestes techniques simples mais essentiels sont facilités par le petit nombre de participant·e·s.
Une journée d’ECP est très contraignante pour chaque praticien·ne, l’obligeant à bouleverser son agenda de consultations et à sélectionner les patient·e·s approprié·e·s plusieurs semaines à l’avance pour offrir un enseignement de qualité.
Le DMF souhaite que chaque étudiant·e respecte l’engagement et la disponibilité tant des praticien·ne·s que des patient·e·s et vous demande instamment de suivre strictement la répartition établie et de vous présenter sans faute à l’heure convenue.
L’ECP a pour but
Objectifs pédagogiques
Enseignant·e·s ECP
Sélectionné·e·s par le DMF, les CEC engagé·e·s ont un titre de spécialiste en médecine interne générale ou pédiatrie et sont installé·e·s depuis au minimum 2 ans en cabinet (individuel ou de groupe) dans les cantons de Vaud, Neuchâtel, Valais, Fribourg et Jura. Ils·elles ont suivi les séminaires de formation pédagogique organisés par le DMF.
Le cadre de l’ECP
Contrôle des présences
DEPARTEMENT DE MÉDECINE DE FAMILLE
Dr Baptiste Pedrazzini
Responsable ECP
Bibliographie
Absences
En cas d’absence, l’annoncer dans les meilleurs délais par mail à skills@unil.ch
Tenue vestimentaire
Tenue vestimentaire et comportement respectueux des patient·e·s, basé sur les recommandations du CHUV (Directive institutionnelle, Tenue du personnel et hygiène au travail du 04.10.2017).
Tout·e étudiant·e de l’Ecole de médecine représente l’institution dans le cadre de ses activités estudiantines vis-à-vis des patient·e·s et patient·e·s simulé·e·s.
Tenue vestimentaire
Non admis : bermudas, shorts, vêtements troués ou déchirés, tongs, signe extérieur à forte portée symbolique ou révélant ostensiblement une croyance, une appartenance politique ou religieuse.
Ne sont pas admis, en cas de contact direct avec le/la patient·e:
Les éventuels piercings, tatouages, etc… doivent rester discrets.
Informations pour les badges, blouses, directives etc : https://www.unil.ch/ecoledemedecine/home/menuguid/etudiante/chuv--regles-et-pratiques.html
Infections associées aux soins (IAS)
Définition : toute infection qui n’était, ni présente ni en incubation, lors de l’admission, c’est-à-dire toute infection acquise au décours de soins (patient·e·s, mais aussi personnel, visiteurs) ; elles peuvent être acquises lors de soins ambulatoires ou au décours d’une hospitalisation (le terme « infection nosocomiale » est alors souvent utilisé).
Globalement environ 5-10% des patient·e·s hospitalisé·e·s vont présenter une IAS en cours d'hospitalisation. Ce taux varie selon le type de patient·e·s (médecine ~5%,
neurologie ~2%, soins intensifs 15-30%, brûlés ~50%). On estime que près de la moitié des IAS peuvent être évitées grâce à des mesures ciblées.
Conséquences :
Morbidité : prolongation de séjour (en moyenne 4 jours), investigations, prescription d’antibiotiques, drainage chirurgical, etc.
Mortalité : directe: 0.1% (infection urinaire) à 30% (pneumonie chez les patient·e·s intubés)
indirecte: 1% (infection urinaire) à 50% (pneumonie chez les patient·e·s intubés)
Responsabilité civile ou pénale : action en justice (avertir les patient·e·s du risque d’IAS).
Coûts additionnels.
Prévention des IAS
La prévention de ces infections est basée sur les principes suivants :
- Précautions standard
Celles-ci rassemblent en une dizaine de rubriques, les précautions qui, par définition, doivent être appliquées par tout·e soignant·e et pour tout·e patient·e lors de tout soin. Trois de ces rubriques particulièrement relevantes pour les médecins sont détaillées ci-dessous.
La solution hydro-alcoolique (flacon de poche ou support mural) s’applique sur mains sèches, libres de tout bijou, sans oublier le bout des doigts, les deux pouces, les espaces interdigitaux, et le pourtour des ongles, en frictionnant jusqu'à évaporation complète du produit (entre 20 et 30 secondes).
L’hygiène des mains doit être appliquée selon les 5 indications définies par l’OMS :
Masque : pour protéger les autres si présence de signes respiratoires ou ORL (rhume, toux, maux de gorge, …). Pour se protéger soi-même si risque de projections de liquides biologiques ou lors de mesures additionnelles gouttelettes ou aérosol.
Lunettes : si risque de projections de liquide biologique
Surblouse : si risque de projections de liquides biologiques ou lors de la prise en charge d’un patient relevant des mesures additionnelles de type gouttelettes
Gants : en règle générale, porter des gants est nécessaire dans toutes les situations où l'on peut prévoir un contact avec du sang ou des liquides biologiques (cf. point D). Pratiquement, on portera des gants non stériles à usage unique :
Rappel : le port des gants ne dispense pas de la désinfection des mains !
Remarque : En cas d’affection de la peau et de maladie contagieuse chez le personnel, un médecin (le médecin du personnel par ex.) devra être consulté pour décider de l’aptitude à travailler sans danger pour les patient·e·s et le reste du personnel.
(tribu.intranet.chuv), soins et médecine, Méthodes de soins.
Consulter notre site internet : https://www.hpci.ch/prevention/pathologies-et-microorganismes
Prévention des infections significatives et évitables par des mesures spécifiques dont la vaccination en première ligne
On regroupe dans cette catégorie :
- Les viroses infantiles (varicelle, rougeole, oreillons, rubéole)
- La coqueluche
- Les infections transmises par le sang et les liquides biologiques (hépatites B et C, virus de l’immunodéficience humaine)
- La tuberculose
- La grippe
Ces infections font l’objet de mesures préventives comportant un plan de vaccination et un bilan de l’immunité spécifique auquel les étudiant·e·s sont soumis·e·s au début de BMed2. Les étudiant·e·s qui ont été admis à l’Ecole de médecine après BMed2 sont invités à se conformer à ces mesures. Les informations et consignes y-relatives sont disponibles sur le site Internet de l’Ecole de médecine (sous l’onglet Vous êtes étudiant / Vaccination – Santé).
Concernant la grippe, compte tenu des mutations du virus, un vaccin doit être administré chaque année, avant le début de l’épidémie. Il est recommandé à tous les
professionnel·le·s de la santé dans un but de protection individuelle et de protection des patient·e·s, ces dernier·e·s étant à risque d’évolution compliquée. La période idéale de vaccination se situe durant les 2 premières semaines de novembre. Une campagne est mise sur pied au CHUV à cette période. Le vaccin est gratuit pour toutes les personnes détentrices d’un badge du CHUV.
Prévention de la transmission des virus VIH, VHB et VHC à l’hôpital
En cas de blessure avec du matériel souillé de sang (aiguilles, objets piquants ou tranchants) il existe un risque de transmission de certains agents infectieux.
Ce risque est estimé à 30% pour le VHB (si la personne blessée n’est pas vaccinée), 1% pour le VHC et 0.3% pour le VIH.
En milieu hospitalier, la prévention de ce risque repose sur les principes suivants :
- Considérer le sang et les sécrétions de tout·e patient·e comme potentiellement infectieux
- Éviter de se blesser ou de blesser autrui
Les aiguilles et objets tranchants se jettent uniquement dans les récipients prévus à cet effet, les container jaunes (jamais dans les poubelles !). Le recapuchonnage d’aiguilles est interdit ! Il faut toujours avoir un container à portée de mains et y jeter immédiatement les objets piquants/coupants/tranchants.
- Éviter un contact direct avec du sang ou d'autres liquides biologiques en se protégeant selon les situations (gants, masques, lunettes de protection, etc.). Toujours porter des gants pour les prises de sang (voir point B).
- Décontaminer tout matériel souillé avant sa manipulation ultérieure
- Être vacciné contre l'hépatite B (voir point C)
- Appliquer la procédure d’urgence en cas d’exposition à du sang ou des liquides biologiques (voir point E).
Exposition au sang ou autres liquides biologiques. Que faire ?
Mesures d’urgence
- En cas de piqûres, coupure, blessures : laver immédiatement la partie lésée à l’eau et au savon, rincer abondamment et désinfecter (alcool ou Betadine)
- En cas de projections sur des muqueuses (yeux, bouche) : rincer abondamment pendant 5 minutes à l’eau courante.
- Informer le/la supérieur·e hiérarchique de la blessure
Conseil médical en urgence
Un avis médical rapide doit être pris le plus rapidement possible, au moins dans l’heure qui suit l’accident. Il a pour but d’évaluer les risques infectieux (VIH, hépatites) et de prendre les mesures nécessaires (éventuellement traitement médicamenteux, vaccination, immunoglobulines).
Au CHUV, semaine, nuit, week-end ou jours fériés
un numéro de téléphone unique 24 h./24 et 365 j./365
interne 40 275 externe 021/314 02 75
(Dans les autres sites hospitaliers, suivez les directives locales)
ATTENTION : Patient·e·s ambulatoires
En cas d’accident avec un·e· patient·e ambulatoire :
- Ne pas laisser partir le/la patient·e avant d’avoir le feu vert de la part du spécialiste joint au 40 275
- Le médecin en charge de ce·tte patient·e ambulatoire devra effectuer une anamnèse des facteurs de risque pour le VIH et les hépatites et lui demander l’autorisation pour effectuer des sérologies VIH et hépatites
L’unité d’hygiène, prévention et contrôle de l’infection (HPCi) et la Médecine du personnel du CHUV (021/314.02.43) sont à votre disposition pour tout problème ou renseignement complémentaire.
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Pour toute question relative skills@unil.ch
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