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The Financialisation of climate change: can green bonds avert a future dystopia?

Cycle de conférences du CRHIM, Semestre d'automne 2021

Publié le 11 oct. 2021
Lieu
Géopolis, 2121
Format
Présentiel

Sarah Bracking est professeur dans les domaines « climat et société » au King's College de Londres (UK). Elle est éditrice de l’ouvrage Corruption and Development (Palgrave, 2007) ; autrice de Money and Power (Pluto, 2009) et de The Financialisation of Power (Routledge, 2016) ; et co-éditrice avec Sian Sullivan, Philip Woodhouse et Aurora Fredrikson de Valuing Development, Environment and Conservation : Creating Values that Matter (Routledge, 2019). Elle mène actuellement des recherches sur la finance du climat et du développement, les assurances du climatique et le contexte plus large du développement de l'économie en Afrique australe.

 

Cette présentation donnera un aperçu de l'histoire de la finance liée à la question climatique au XXIe siècle, et plus particulièrement des « green bonds », en tant que tentative d'utiliser la finance pour résoudre les problèmes liés au changement climatique. Comment la finance aide-t-elle à résoudre ces défis, et de quelle manière pouvons-nous comprendre les dommages ou les préoccupations environnementales comme des phénomènes pouvant être « financiarisés » ? La plupart des commentateurs supposent qu'il existe une dissonance entre la production de valeur écologique et financière dans l'économie verte, ce qui rend difficile ou insurmontable la traduction des engagements éthiques de durabilité écologique en « green bonds ». D'autres voient dans les « green bonds » une nouvelle coproduction de valeur environnementale et financière. Comment trancher entre ces deux discours ?  Comment les investisseurs tranchent-ils entre leur double objectif de rendement financier et éthique ? Cette présentation soutient que ces deux objectifs ne semblent converger que dans un espace instable de mutualité entre les investisseurs et les émetteurs de « green bounds », et que les effets réels de l'investissement vert sur le changement climatique restent flous.


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