Pour le premier "Mardis de Leduc" de 2022, nous aurons le plaisir d'entendre Arnaud Stanczak et Océane Cochon Drouet.
La « classe puzzle » à l’épreuve des faits empiriques : une méthode
réellement efficace pour améliorer les apprentissages ?
En plus d’être un projet de justice sociale et de luttes contre les inégalités sociales, la oopération ou - savoir travailler ensemble - est une des « compétences du XXIe siècle » telle qu’identifiée par Commission européenne et d’autres organismes internationaux (ex : UNICEF, OCDE). La "classe puzzle", méthode fondée sur le principe d’interdépendance positive entre les élèves, apparait comme une piste pour favoriser la coopération. Cette manière de structurer les travaux de groupe est relativement populaire et présentée comme un moyen efficace de promouvoir l'apprentissage. Pourtant, les recherches qui testent empiriquement son efficacité sont rares ; voire de piètre qualité. A travers cinq expérimentations et une revue de littérature, nous
discuterons des raisons de cette disparité.
Le rôle du type d’activité sportive enseignée sur les effets de la méthode Jigsaw
La méthode d’apprentissage coopératif Jigsaw peut être utilisée dans différentes disciplines scolaires et notamment en éducation physique. Les études antérieures dans le domaine académique ont montré des résultats contradictoires sur les effets de la méthode Jigsaw sur différentes variables éducatives importantes. Pour mieux comprendre cette variabilité, nous montrerons le rôle du type d’activité sportive enseignée (i.e., les activités gymniques et les sports de raquette) dans les effets de l’implémentation du Jigsaw, plus particulièrement sur la
motivation des élèves en éducation physique.