D’un mode marginal à un mode central: la montée en puissance du vélo dans le Grand Paris

D’un mode marginal à un mode central: la montée en puissance du vélo dans le Grand Paris
Dans Paris, à vélo, on dépasse depuis longtemps les autos. C’est maintenant le nombre de déplacements à vélo qui s’apprête à dépasser les déplacements effectués en voiture. Entre 2018 et 2020, il a été multiplié par 2. En couronne, les compteurs affichent des records de fréquentation. Déjà remarquée avec le lancement de Vélib’ en 2007, la politique en faveur du vélo à Paris, débutée dans les années 1990, est devenue un des exemples les plus cités au niveau international, notamment à la faveur de la mise en place du réseau express vélo, des coronapistes et de quelques sites devenus emblématiques, comme la rue de Rivoli. Elle s’inscrit dans la continuité des mesures de modération et de restriction à l’égard de la voiture, qui se sont renforcées à partir des années 2000, et commence à se coordonner avec les plans d’autres territoires comme la région Île-de-France et la Métropole du Grand Paris, qui a voté à son tour un Plan Vélo en 2021, mais aussi du projet de RER V du jeune Collectif Vélo île-de-France. Comment s’est effectuée la transition d’une politique de transports où le vélo était marginalisé à celui où il occupe une place aujourd’hui très centrale ? Le Grand Paris peut-il vraiment devenir l’un des territoires les plus cyclables au monde en quelques années ?

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Contact: ouvema@unil.ch

Cette présentation fait partie du cycle de conférences « Politiques cyclables » organisé par l’OUVEMA avec le soutien du Centre de compétences en durabilité, de l’Institut de géographie et durabilité, de l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne et de l’Union Cycliste Internationale (UCI).