Dans le cadre des séminaires de recherche du laboratoire, le LACS a le plaisir d'accueillir Madame Giulia Mensitieri de l'Université libre de Bruxelles & chargée de cours à l'UNIL.
L’anthropologie du capitalisme, des inégalités, économique, politique, du travail, du genre, féministe ne peut pas faire l’économie de l’étude du luxe, et ce tout d’abord pour une raison évidente : le luxe est le premier lieu d’accumulation de richesses au monde et est le secteur le plus puissant économiquement en France. Il est aussi central dans les économies et les imaginaires liées à la Suisse. Bien qu’il s’agisse d’un marché fortement internationalisé, tant dans les pratiques de consommation que dans la circulation des imaginaires, des biens et des travailleur·ses, des capitaux, des matières, le luxe reste tout de même ancré dans des lieux qui condensent la valeur symbolique de ce secteur, ainsi qu’une grande partie de l’accumulation des richesses. Ces lieux sont aussi des hauts lieux de consommation et de production des discours et des imaginaires du capitalisme global. C’est dans ces cœurs du capitalisme flamboyant que je mène mes enquêtes. Ma présentation, basée sur des recherches en cours, portera sur la production de la capitalo-scène, un concept que j’ai élaboré pour désigner les formes par lesquelles le capitalisme produit des manières de se mettre en scène, de se donner à voir.
This conference can also be followed online here : https://unil.zoom.us/j/5293044991.