À l’heure où le débat lié à la généralisation de l’ordinateur dans les salles de classe se cristallise et cela notamment dans le canton de Vaud, cette table ronde propose une réflexion historique sur la perception du fonctionnement de la mémoire en lien avec l’écriture (et le geste graphique lui-même) depuis l’époque moderne.
À l’heure où le débat lié à la généralisation de l’ordinateur dans les salles de classe se cristallise et cela notamment dans le canton de Vaud, cette table ronde propose une réflexion historique sur la perception du fonctionnement de la mémoire en lien avec l’écriture (et le geste graphique lui-même) depuis l’époque moderne. C’est à cette période que se développent des usages d’écriture personnels (journaux, livres de mémoire, livres de lieux communs, mémoranda…) destinés notamment à l’organisation de la mémoire.
Pour le philosophe anglais de la fin du XVIIe siècle John Locke, lui-même promoteur de ces formes d’écrits, l’identité personnelle résiderait dans la continuité d’une mémoire « consciente d’elle-même » et à cet égard il propose un canevas destiné à l’enregistrement des pensées. Ce sont les liens entre gestes graphiques, formes d’écriture et mémoire (de la plume au clavier) qui seront discutés durant cette table ronde en retraçant les différentes théories qui ont été élaborées par les penseurs, philosophes et pédagogues et en présentant les différentes techniques adoptées par les scripteurs et scriptrices à travers les époques pour organiser leur savoir et construire leur mémoire.
La table ronde est suivie d’un apéritif.