La délégation cognitive aux machines 

Le LaDHUL lance une nouvelle formule pour son séminaire et propose cette année d’aborder la question de la délégation cognitive aux machines.

Qu’il s’agisse de la perception, de la mémorisation, de l’apprentissage ou de la prise de décision, de plus en plus de fonctions cognitives sont déléguées à des machines. De la numérisation de textes à leur archivage en passant par leur analyse sémantique assistée par ordinateur ou encore l’exploitation des flux d’informations accessibles depuis les médias sociaux, ces délégations sont multiples dans les pratiques de recherche numérique et nous sommes toujours concernés par les implications de cette délégation que nous chercherons à interroger : que faisons-nous faire aux machines au plan cognitif ? Pourquoi, comment et avec quels résultats ou difficultés ?

Conçu comme espace pour l’animation de la vie de la communauté Unil intéressée par les questions de cultures et humanités numériques réunie au sein du LaDHUL, ce séminaire inter-facultaire propose une réflexion collective autour d’une thématique transversale dans un domaine qui est amené à se développer, et pour lequel il est important de croiser les expériences et compétences réunies au sein du LaDHUL. Son but est non seulement de permettre aux participants de développer les connaissances sur la thématique proposée, mais aussi de partager et d’expliciter des expériences et réflexions à son égard, permettant par-là de mieux nous connaitre et de valoriser nos approches spécifiques.

Le séminaire aura lieu la troisième semaine de chaque mois. La première séance aura lieu le mardi 21 mars de 17h-19h. Pour celle-ci, Boris Beaude fera une brève présentation introductive de la thématique proposée de « La délégation cognitive aux machines » dans le but d’amorcer une discussion avec l’ensemble des participants. Un dernier moment sera accordé à la définition collective des questions à aborder lors des prochaines séances. Pour la deuxième séance, qui devrait se tenir pendant la 3ème semaine d’avril, nous ferons varier le créneau afin d’éviter que les mêmes personnes se voient toujours empêchées d’y participer.