Les murs ont des oreilles ? Redonnons-leur la parole !
Marginales mais omniprésentes dans le monde romain, les inscriptions en vers constituent la référence première de formes poétiques comme l’épigramme et se nourrissent en retour de littérature reconnue. Des tombes aux graffitis érotiques, elles sont au carrefour de l’écrit et de l’oral, à la croisée où se rencontrent le noble et le commun, dans leur expression comme dans leur public.
L’art du rap et du graff ré-inscrit ces poèmes dans le contemporain, met en relief par la performance la dimension concrète de leur son, de leur rythme, de leur support. La rue chante et les murs prennent vie, autour du Musée romain de Vidy.