Dans le cadre du séminaire de recherche du groupe des Humanités environnementales
En Occident, le droit de « l’environnement », aussi loin que l’on puisse remonter, semble protéger l’entour en tant que milieu propre de l’Homme. Il s’ensuit qu’à l’heure d’une recomposition écologique de nos relations aux autres qu’humains, une question fondamentale consiste à se demander si le droit, production épistémiquement anthropocentrique, est ataviquement voué à un anthropocentrisme axiologique. En clair, une perspective décentrée peut-elle être adoptée par le législateur et les autorités d’application afin de prêter une voix audible aux autres qu’humains ? Au moyen du (contre) exemple du loup, on tâchera de montrer qu’une telle voie existe concrètement mais qu’elle est exigeante, en ce qu’elle repose sur une interprétation juridique biosémiotique.
Ce séminaire, ouvert à toutes et à tous, animé par le groupe des «Humanités environnementales», vise à présenter et discuter des travaux, réalisés ou en cours, qui participent à cette ambition non seulement théorique, mais également épistémologique.
Pour tout renseignement : Christophe.Gilliand@unil.ch et Diane.Linder@unil.ch