« La place des thérapies psychocorporelles dans les programmes de réinsertion professionnelle et la réhabilitation oncologique »

D’après la ligue suisse contre le cancer, chaque année en Suisse, 39 500 personnes développent un cancer. 15 000 travaillent au moment du diagnostic. Grâce aux progrès considérables réalisés en matière de dépistage et d’avancées médicales, le pronostic de survie à long terme s’améliore (Herrmann, 2013). Si de nombreuses études proposent des solutions pour favoriser la réhabilitation oncologique, c’est-à-dire pour que la personne puisse recouvrer une santé physique et psychologique et retrouver une qualité de vie, notamment à travers l’utilisation, de plus en plus répandue, des thérapies non médicamenteuses, la question de la réinsertion professionnelle reste insuffisamment explorée notamment par les sciences sociales. Lors de cette présentation, je souhaite exposer un projet de recherche visant à évaluer l’apport de ces thérapies pour améliorer ou non la réinsertion professionnelle. Je reviendrai rapidement sur mes recherches antérieures, pour ensuite présenter plus en détails le projet.