L'atelier de recherche donne la possibilité à des chercheurs en sciences humaines de parler d'un projet en cours dans une ambiance informelle et conviviale.
Quatre fois par année, sur l'heure de midi, l’atelier de recherche donne la possibilité à des chercheurs en sciences humaines de parler d’un projet en cours avec d’autres professionnels.
Dans une ambiance informelle et conviviale, voilà une occasion de bénéficier de conseils, d'identifier de nouvelles sources, de découvrir d'autres méthodes d'analyse ou de créer des synergies.
Le 21 septembre, nous aurons l'occasion d'entendre deux interventions :
Maria Anna Bertolino : Les savoirs et savoir-faire paysans comme patrimoine culturel immatériel (ICH). Deux études de cas dans la région du CREPA : la culture des petits-fruits et celle des céréales.
En 2020, Maria Anna Bertolino a conduit une étude sur la culture des petits fruits à Bruson pendant une résidence de recherche organisée par le PALP Festival et le Centre régional d’études sur les populations alpines (CREPA). Dans le cadre de la bourse d’étude 2021-2022, elle est en train d’étendre l’enquête aux autres Communes de la région du CREPA. En plus de ce projet personnel, elle a commencé à prendre part au projet Interreg Italie-Suisse Living ICH, pour lequel le Crepa est mandaté par le BREL (Région autonome de la Vallée d’Aoste, Italie). Le projet porte sur la filière des petits fruits et des céréales. Le projet vise à considérer la production des petits fruits et des céréales en tant que patrimoine culturel immatériel vivant (Living ICH), selon les normes de l’UNESCO. Qu’est-ce que cela signifie que de conduire une recherche sur le patrimoine culturel immatériel selon ces normes-là ? Qu’est-ce que cela signifie, en termes de méthodologie propre à l’anthropologie, que d’enquêter sur une filière agroalimentaire ? Quel est le positionnement des chercheurs.euses ?
Caterina Franco – Stations de sports d’hiver et obsolescence. Une étude du contexte du Valais par les méthodes de l’histoire environnementale.
Le projet de recherche développé au sein du groupe de recherche Natures et Cultures du Tourisme porte sur les phénomènes d’obsolescence des stations de sports d’hiver alpines, avec un regard particulier sur le contexte du Valais. Les méthodes de l’histoire environnementale permettront de saisir les enjeux qui concernent les interrelations entre systèmes biophysique et anthropiques et de situer l’étude des processus de déclin des infrastructures pour le ski dans la trajectoire des territoires de haute montagne.
Lien pour participer à l'atelier : https://unil.zoom.us/j/95810562304