Eco‑responsible  images

Image compression reduces page weight and loading times.

Read more about it

Search in
Conférence Recherche Société

De trois fétiches qui enserrent l'apprentissage : quelle place pour l'enseignement (général) ?

Dans le cadre des Mardis de Leduc, l'OBSEF a le plaisir de vous convier à la conférence en ligne de Monsieur Thomas Meyer, co-directeur de la recherche TREE de l'Institut de sociologie de l'Université de Berne

Published on 17 May 2021
Place
En ligne, via Zoom
Format
On site

De nos jours, l’apprentissage paraît être caractérisé et dominé par trois types de fétiches:
1. Le fétiche de la marchandabilité : L’apprentissage se réduit à l’acquisition de compétences/skills qui sont directement commodifiables sur le marché d’emploi;
2. Le fétiche de la/du « pratique » : le concept de l’apprentissage dit dual dans le domaine de
la formation professionnelle souligne et privilégie fortement la présence et le travail dans
l’entreprise formatrice, souvent au détriment de la partie « scolaire » (dans les écoles des métiers) ;
3. Et finalement , les concepts de « l’auto-apprentissage » (encore renforcés par la pandémie actuelle), troisième fétiche, qui suggère à son tour une obsolescence croissante de l’enseignant·e, de l’enseignement, du pédagogique : à quoi bon l’école s’il y a Google, Wikipedia ou le Youtube tutorial à n’importe quel sujet ?
Ces fétiches jouent de l’ambiguité du terme apprentissage qui peut renvoyer tant à la substantivation du verbe «apprendre » que constituer un synonyme pour la formation professionnelle initiale et majoritairement duale.
Or, certains des résultats récents des analyses issues de l’étude longitudinale TREE (Transitions de l’école à l’emploi), soulignent l’importance d’un enseignement général solide et équitable, au-delà de toute « applicabilité » dans un futur réel ou imaginé, et ceci aussi et notamment dans le domaine de la formation professionnelle.


Speaker(s)

Organization

Useful links and documents

View more events