Soutenance de thèse de M. Jean-Philippe Ceppi, candidat au doctorat ès Lettres.
Directeur de thèse :
Monsieur François Vallotton | Professeur, Faculté des lettres, UNIL
Membres du jury :
Madame Annik Dubied | Professeure, Université de Neuchâtel
Monsieur Alain Clavien | Professeur émérite, Université de Fribourg
Monsieur John Ellis | Professeur à la retraite, Royal Holloway University, Angleterre
La séance est publique.
Notice bio-bibliographique
Originaire de Porrentruy (JU), Jean-Philippe Ceppi est né le 11 décembre 1962 à Lausanne, en Suisse. Il est licencié en Lettres (histoire, philosophie et journalisme) de l’Université de Fribourg, détenteur d’un Master en Business Administration (MBA) à Genève. Il mène en parallèle de sa vie professionnelle une thèse de doctorat en Histoire contemporaine, à l’Université de Lausanne, sous la direction du professeur François Vallotton, sur l’histoire de la caméra cachée en télévision.
Dès 1987, il mène une carrière de journaliste d’investigation et grand reporter dans la presse écrite et la radio, faite de va-et-vient entre l’Europe et l’Afrique. Il se spécialise à sa sortie de l’Université dans le journalisme d’investigation, sous la férule de son maître de stage Roger de Diesbach, avec qui il lance une agence de presse indépendante, le BRRI. Entre 1989 et 1990, il est correspondant en Afrique australe pour Radio France Internationale, la Radio suisse romande et divers quotidiens suisses, en reporter freelance. A son retour, il rejoint la rédaction du Nouveau Quotidien, et participe au lancement de ce journal, dirigé par Jacques Pilet. Il repart s’installer en 1994 comme correspondant indépendant à Nairobi puis à Johannesburg pour Libération, la BBC, la Radio suisse et Le Nouveau Quotidien. Il reçoit le Prix Jean Dumur en 1995 pour sa couverture du génocide au Rwanda. A son retour en 1997, il prend brièvement la rédaction en cheffe adjointe du Nouveau Quotidien, avant de créer et diriger le nouveau service enquête du quotidien Le Temps, né de la fusion avec le Journal de Genève. En 1999, il prend la direction de la rédaction de Dimanche.ch., hebdomadaire lancé par le groupe Ringier.
Il entre à la Télévision Suisse en décembre 2001 en qualité de journaliste à Temps Présent, magazine phare de la Télévision suisse. Plusieurs de ses reportages reçoivent des Prix internationaux comme « Les Pétrodollars de l’Humanitaire », et « Guerriers à Louer ». Pour Temps Présent, il révèle l’affaire Securitas, et l’implication de Nestlé dans l’espionnage d’ONG. Depuis 2005, Jean-Philippe Ceppi est producteur de Temps Présent, puis producteur responsable dès 2009, émission dont il dirige la rédaction et qu’il présente chaque jeudi soir.
Il a également fondé Swissinvestigation.net, un collectif de journalistes d’investigation en Suisse romande, fusionné en 2016 avec Investigativ.ch., deux organisations actives au sein du Réseau mondial des journalistes d’investigation (Global Investigative Journalist Network). Il a également dirigé le comité d’organisation et présidé la Conférence mondiale des journalistes d’investigation (Global Investigative Journalism Conference), à Genève en 2010.
Depuis 2009, le travail de Jean-Philippe Ceppi au Rwanda fait l’objet d’un hommage du United States Holocaust Museum and Memorial. Il a été appelé plusieurs fois comme témoin lors de procédures judiciaires contre des auteurs présumés du génocide, en Suisse, en France et en Allemagne.
Jean-Philippe Ceppi enseigne au sein de l’Académie de journalisme de l’Université de Neuchâtel, Suisse. Il donne depuis 2013 un atelier de type clinical teaching aux étudiants de Master intitulé « Techniques du journalisme d’investigation ».
Il est père de deux enfants, Lena et Victor, et en couple avec Eva.