Dans le cadre du Séminaire de recherche « Marges, environnement, paysages ».
La fréquentation excessive de certains lieux touristiques qu’ils soient culturels (villes ou monuments célèbres : Venise, Barcelone, Paris, Mont St Michel, Acropole, etc.) ou naturels (calanques, sommet du Mont Blanc, etc.) est aujourd’hui fortement médiatisée et décriée. Quand le tourisme devient « trop », une floraison de termes surgit pour condamner cet excès conduisant à la « saturation » voire à la dégradation des lieux visités et à l’exaspération des habitants : surfréquentation, hyperfréquentation, surtourisme. Fondés sur une appréciation grandement subjective du « trop », dépourvus de définition précise et rigoureuse, ces termes présentent cependant l’intérêt de mettre l’accent sur le dépassement (implicite) d’un seuil, d’un niveau acceptable de fréquentation. Ils conduisent à s’interroger sur la pertinence de mettre en œuvre des approches en termes de capacité de charge touristique fondée sur la régulation des flux, mais dont les modalités pratiques d’application demeurent complexes.
Pour obtenir le lien de connexion, merci de contacter nathalie.gees@unil.ch