Quel rapport à la machine pour l’agriculture de demain ?

Dans le cadre de la semaine de la Durabilité UNIL-EPFL, le Centre de Compétences en Durabilité a invité la Dr. Céline Pessis ainsi que l’Atelier Paysans pour explorer l’évolution historique de la mécanisation de l'agriculture et le développement du machinisme agricole, en mettant en lumière les raisons sous-jacentes à cette transition. Ils aborderont les impacts écologiques sur le sol, la biodiversité et l’aménagement du territoire, ainsi que les conséquences sociales telles que l’évolution du travail paysan et la perte de lien avec la terre, qui en découlent. Les différentes perspectives sur l’avenir de l’agriculture seront également explorées, suivies d’une discussion sur les alternatives possibles pour permettre aux paysan·nes de retrouver une autonomie technique.

• Date : Mercredi 6 Mars
• Horaire : 18h-20h, suivi d'un apéritif offer par le Castor Freegan d'Unipoly 
• Lieu : Batiment Amphipole - Auditorium A (POL-333)
• Accès : L'arrêt de la ligne de métro M1 UNIL-Sorge se situe à 2 minutes à pied
• Inscriptions : https://events.unil.ch/register/273

Céline Pessis est une enseignante-chercheuse à AgroParisTech, historienne des sciences et de l’environnement. Elle est titulaire d’une thèse de l’ EHESS de Paris (École des hautes études en sciences sociales) et d’un post-doctorat réalisé entre l’IFRIS, l’INRAE et le laboratoire LISIS de l’Université Gustave Eiffel. Ses recherches actuelles portent sur les histoires plurielles des modernisations agricoles, des sols cultivés, et des savoirs et des pratiques agro-sanitaro-environnementales d’après-guerre. Mettant à jour des agendas alternatifs de recherche et de progrès agricole, elles rendent compte de la structuration d’une « culture biologique » reliant techniques agricoles, qualité alimentaire, environnement et santé dans la France des années 1940-1970s.

L’Atelier Paysans : coopérative une coopérative (SCIC SA) qui accompagne les agriculteurs et agricultrices dans la conception et la fabrication de machines et de bâtiments adaptés à une agroécologie paysanne. Elle œuvre à la « généralisation d’une agroécologie paysanne, pour un changement de modèle agricole et alimentaire radical et nécessaire » en remobilisant les producteurs et productrices sur les choix techniques autour de l’outil de travail des fermes, dans le but de retrouver collectivement une souveraineté technique, une autonomie par l’entraide et la réappropriation des savoirs et des savoir-faire.