Soutenance de thèse de Ariane Jambé , candidate au doctorat ès lettres
Directeur de thèse :
David Bouvier, Professeur honoraire, Faculté des lettres, UNIL
Membres du jury :
Fausto Montana, Professeur, Università di Pavia, Italie
Filippomaria Pontani, Professeur, Université Ca’ Foscari Venezia, Italie
Arnaud Zucker, Professeur, Université Côte d’Azur, France
André-Louis Rey, MER, Université de Genève
La séance est publique.
Notice bio-bibliographique
Après une maturité en grec ancien et en latin au Gymnase cantonal de la Cité à Lausanne, Ariane Jambé s’inscrit à l’Université de Lausanne, où elle obtient, en 2013, un Baccalauréat dans ces mêmes disciplines. Elle poursuit alors son cursus et rédige un mémoire à cheval entre la littérature grecque et la littérature latine sous la direction de la Professeure Danielle van Mal-Maeder, ainsi qu’un travail de spécialisation dans le cadre du programme « Histoire du livre et édition critique des textes » sous la responsabilité conjointe de la Docteure Brigitte Maire et du Professeur David Bouvier.
C’est dans le cadre de ce programme de spécialisation qu’elle est amenée à découvrir le Genavensis Græcus 44, manuscrit qui deviendra l’objet de sa thèse. En 2015, elle obtient une Maîtrise en Sciences de l’Antiquité et s’inscrit, dans la foulée, comme doctorante en grec ancien à l’Université de Lausanne sous la direction du Professeur David Bouvier.
Entre 2016 et 2017, elle est admise à la Scuola Normale Superiore di Pisa. Ce séjour lui donne l’occasion de se familiariser avec l’étude des manuscrits byzantins dans plusieurs bibliothèques italiennes.
De retour à Lausanne, elle est engagée comme doctorante au sein du projet FNS « Le devenir numérique d'un texte fondateur : l’Iliade et le Genavensis Græcus 44 » dirigé par David Bouvier et André-Louis Rey. Elle participe activement aux travaux menés dans le cadre de ce projet. Entre 2021 et 2023, elle poursuit son doctorat en qualité d’Assistante diplômée de la chaire de langue et littérature grecques d’abord tenue par le Professeur David Bouvier puis par la Professeure Ombretta Cesca.
Dès 2020, elle prend part à la création du NUCLEUS, un Centre facultaire chargé de fédérer les membres de la Faculté des lettres concerné·e·s par l’impact des technologies numériques dans les domaines de la recherche et de l’enseignement supérieur ; depuis 2022, elle est membre du Bureau de ce Centre.
Ses intérêts de recherche, qui l’ont menée à nouer plusieurs collaborations en Suisse et à l’étranger, portent sur la transmission des textes grecs – et surtout de l’Iliade –, sur la constitution des savoirs et sur les pratiques savantes. Elle s’intéresse également aux conséquences méthodologiques du développement des technologies numériques au sein de la philologie classique.
Tout au long de son parcours, elle a transmis ses intérêts en intervenant à de nombreux colloques, en publiant divers articles scientifiques et en participant à plusieurs activités de médiation et divulgation des savoirs.