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Conférence Société

Crime et sublimation : la psychanalyse face à la contre-culture nazie

Conférence publique dans le cadre du centenaire de la Société Suisse de psychanalyse

Publié le 18 mars 2019
Lieu
IDHEAP, 001
Format
Présentiel

En 1923, Hitler proclamait : « Il y a deux choses qui peuvent unir les hommes : des idéaux communs et des crimes communs ». Loin de n’être que chaos, le IIIème Reich tissa savamment les valeurs sublimatoires de la culture allemande dans la trame du génocide et de l’édification d’un droit nouveau.
C’est ce dispositif où se sont agencés ensemble le « national-esthétisme », l’entrée en force de la naturalité de la race dans le champ politique et l’application d’un programme hygiéniste destiné à garantir les rêves originaires d’une forme parfaite, que je tenterais d’explorer. Entre le « corps unique » du peuple, la logique de l’incarnation de la communauté dans son Führer et ’assomption d’une pulsion d’autoconservation qui devait se réaliser dans l’espace vital, il semble en effet nécessaire d’interroger les voies qui aboutirent à ce que Freud nomme « délire de masse ». Quelle place doit être faite au mécanisme de la sublimation ? Et quelle fonction eut le narcissisme qui conduisit à la fabrication de cette néo-réalité ? Si l’on doit à Imre Kertész la notion de « contre-culture nazie », force est de mesurer ce qu’elle implique de renversement radical quant à la place impartie par Freud au meurtre inaugural du père.


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