Le revenu de base et la société post-travail : promesses et impasses d’une utopie radicale
Le revenu de base et la société post-travail : promesses et impasses d’une utopie radicale
La proposition d’introduire un revenu de base comme socle de sécurité économique continue à susciter un large intérêt à travers les pays de l’OCDE, voire au-delà. La présentation visera à s’interroger sur la place occupée par la question du travail et de l’autonomie individuelle dans les plaidoyers en faveur de cette idée. Depuis plusieurs décennies, ses partisans invoquent systématiquement la promesse d’une société « post-travail » et « post-productive » qui permettrait de mettre fin au règne de l’hétéronomie caractérisant à leurs yeux la société salariale. A l’inverse, un nombre croissant de critiques de cette perspective estiment qu’elle mène à une impasse. En plus d’être socialement nécessaire, le travail reste en effet une source inestimable de reconnaissance sociale. Peut-on, dès lors, réellement penser l’autonomie en-dehors de ce cadre?