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Séminaire Environnement

Gouverner par le feu : brûler l’ivoire pour sauver les éléphants ?

Political Ecologies Seminar Series Spring 2024 - Thinking without: Neglected plants, people and animals in industrial, urban and environmental planning

Publié le 28 mars 2024
Lieu
Géopolis, 3799 and Zoom
Format
Présentiel

Début la fin du 19ème siècle, les écosystèmes forestiers sont sous pression graduelle de deux phénomènes majeurs dont l’accélération contribue à réduire substantiellement la richesse et la diversité de ces espaces en Afrique. Il s’agit de la déforestation et du braconnage. Quelques initiatives essayent de nourrir l’ambition d’inverser la tendance et atténuer les effets de ces deux phénomènes pour la durabilité des forêts. Dans le premier cas, la reforestation (souvent assimilée au reboisement ou à la restauration) des terres forestières dégradées est régulièrement promue comme alternative à la surexploitation des ressources ligneuses induite par la déforestation. Dans le second cas, il existe peu d’alternatives fiables de reconstitution face au phénomène de braconnage. A titre d’exemple, les tentatives de promotion des initiatives d’élevage de ‘petit gibier’ peinent à masquer la dynamique d’épuisement des grands mammifères ou le processus d’extension de certaines espères comme les éléphants d’Afrique. Une des approches adoptées par les décideurs politiques depuis quelques décennies, sous la pression des acteurs de la conservation de la biodiversité, consiste à un recours aux flammes comme stratégie de dissuasion des pratiques de braconnage. En prenant en exemple les méthodes très médiatisées d’incinération des pointes d’ivoire, cette communication vise à questionner dans quelle mesure le gouvernement du braconnage par le feu pourrait contribuer à sauver la faune sauvage dans des contextes africains.

Symphorien Ongolo est chercheur en science politique à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD – France), au sein de l’Unité Mixte de Recherche « Savoirs, Environnement et Sociétés » (SENS) basée à Montpellier. Il est également chercheur associé à l’université de Göttingen (Allemagne), et à l’université d’Antananarivo (Madagascar) où il est basé depuis septembre 2023. Ses travaux de recherche portent sur les dynamiques de pouvoir et les liens entre mondialisation et gouvernance des ressources naturelles en Afrique.

Virtual session (via zoom) provided upon registration: https://forms.gle/mERQCfYd2uyTcbNGA


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