Chez Kant, le sublime désigne un sentiment qui met en jeu l’imagination et la raison alors que le beau associe l’imagination à l’entendement.
Chez Kant, le sublime désigne un sentiment qui met en jeu l’imagination et la raison alors que le beau associe l’imagination à l’entendement. Cela explique enpartie pourquoi le sublime se manifeste d’abord sous une forme négative : l’imagination est incapable de produire une image de l’absolu, ce qui rappelledouloureusement les humains à leur finitude. Que nous apprennent ces expériences (contemplation du ciel étoilé, perception d’une tempête) où le sujet semble dépassé dans ses pouvoirs de figuration ? Comment penser ce rapport entre l’image et l’idée ? Et qu’est-ce que l’analyse kantienne du sublime nous dit de notre rapport contemporain aux images ?
Conférence organisée par Carole Maigné (carole.maigne@unil.ch)