Fondé en 2018 à l’Université de Lausanne, le réseau international de recherche « Groupe(s), Transmission et Violence de masse » (GeTraVim) a pour objectif principal de fédérer les travaux et les échanges entre chercheur.euses chercheur.ses cliniciens (enseignant·e·s-chercheurs·euses, post-doctorant·e·s, doctorant·e·s, etc.) et clinicien·nes.
Ce réseau international vise à créer des synergies entre chercheurs·euses, laboratoires, universités travaillant sur les dynamiques du groupe, de la transmission et de la violence sociale et collective dans une perspective psychanalytique et, plus particulièrement, dans le prolongement des travaux de René Kaës et des psychanalystes de groupe.
Intervenante : Sophie Gilbert, professeure titulaire, Département de psychologie, Université du Québec à Montréal (UQAM) ; psychologue clinicienne ;
Discutante : Magali Ravit, professeure en psychopathologie et psychologie clinique, Université Lumière Lyon 2, Directrice du CRPPC, psychanalyste à la Société psychanalytique de Paris.
Intervenante : Marion Feldman, professeure des Universités en Psychopathologie psychanalytique, CLIPSYD, Université Paris Nanterre, psychologue clinicienne ;
Discutant : Théodore Onguene Ndongo, docteur en Psychopathologie et psychologie clinique, chercheur associé, CRPPC, Université Lumière Lyon 2, psychologue clinicien.
Intervenante : Maria Vamvouri Ruffy, docteur en Lettres, collaboratrice scientifique affiliée au Groupe de recherche interuniversitaire et international "Comparer les Littératures en langues Européennes" (CLE-UNIL), représentante de la section suisse de la Société Internationale de Plutarque (IPS), enseignate d'Histoire et de Grec au Gymnase Auguste Piccard, Lausanne ;
Discutantes : Ombretta Cesca, professeure assistante en Langue et littérature grecque au sein de la Section d'achéologie et sciences de l'Antiquité, UNIL ; et Muriel Katz, Maître d'Enseignement et de Recherche en Psychologie clinique, LARPSyDIS, UNIL, psychologue-psychothérapeute FSP.
Intervenante : Sarah Rizk, doctorante en Psychopathologie et Psychologie clinique, CRPPC, Université Lumière Lyon 2, psychologue clinicienne ;
Discutant : Giuseppe Lo Piccolo, docteur en psychopathologie et psychologie clinique, membre associé du LARPsyDIS, Université de Lausanne, membre fondateur du GeTraVim, psychologue FSP, Psychothérapeute EFPP, Appartenances, Lausanne.
Atelier-séminaire de recherche du Réseau International de Recherche “Groupe(s), transmission et violence de masse” (GeTRaVim)
Septembre 2020-juin 2021 : Inauguration du séminaire de recherche international GeTraVim en modalité hybride
Atelier-séminaire de recherche du Réseau International de Recherche “Groupe(s), transmission et violence de masse” (GeTRaVim)
Octobre 2020 : soutenance de la thèse de Manon Bourguignon : « Les destins de l'héritage traumatique au cœur du processus de parentalité : à propos de la transmission entre les générations chez les descendants d'exilés politiques chiliens vivant en suisse » avec les membres du jury suivants : Muriel Katz, directrice de thèse, maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Lausanne ; Marcela Cornejo, co-directrice de thèse, professeure à l'Universidad Catolica de Chile ; Jean-Pierre Pinel, expert, professeur à l’Université Paris-13 ; Régine Waintrater, experte, ancienne maître de conférences à l'Université Paris-7 ; Javier Sanchis Zozaya, expert, docteur en médecine et psychiatre à Unisanté, Lausanne et Joëlle Darwiche, experte, professeure à l'Université de Lausanne
Septembre 2019 : obtention d’un financement de recherche du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNS) intitulé : « De la disparition forcée de personnes au deuil compliqué des proches des victimes : explorer le processus d'historisation ». (lien)
Novembre 2018 : Colloque international « Violence sociale, violence de masse : quelles répercussions groupales et subjectives ? », LARPsyDIS, Université de Lausanne. (Plaquette colloque)
Novembre 2018 : Pré-colloque jeunes chercheurs en marges du Colloque international « Violence sociale, violence de masse : quelles répercussions groupales et subjectives ? », LARPsyDIS, Université de Lausanne. (Plaquette colloque)
Novembre 2018 : fondation et inauguration du réseau de recherche international « Groupe(s), transmission et violence de masse », Laboratoire de recherche en psychologie des dynamiques intra-et inter-subjectives (LARPsyDIS), Université de Lausanne, Suisse.
Objectifs:
Nos objectifs sont les suivants :
Argument général
Effondrement des grands empires, guerres mondiales, destructivité sans précédent au cœur de l’Europe : l’histoire tourmentée du XXème siècle dément cruellement l’optimisme des Lumières. Au plus loin des promesses du progrès, ce siècle fut aussi celui où semblent culminer les haines inextinguibles portées par de larges groupes humains contre d’autres groupes humains, au nom d’une idéologie. Génocide, exil forcé, torture, disparitions forcées de personnes, déportations de masse, violences coloniales : les formes de la destructivité et de la déshumanisation prennent différents visages entraînant d’innombrables victimes.
Sur l’ensemble de ces réalités socio-politiques, les travaux des psychanalystes de groupe comme René Kaës permettent, à la suite des textes anthropologiques de Freud de porter un regard psychanalytique original et pertinent : en s’attaquant frontalement aux interdits fondateurs qui garantissent et structurent le vivre ensemble, les crimes de masse génèrent des catastrophes psychiques d’origine sociale à large échelle. Alors même qu’elles sont supposées encadrer et structurer le vivre-ensemble, les institutions médiatisant les garants métasociaux (Kaës, 1989, 2012; Puget, 1989) sont bouleversées voire s’effondrent.
Or, les conséquences de telles catastrophes sont multiples à la fois au niveau subjectif, conjugual, familial, groupal, et au niveau institutionnel. Les sujets sont menacés tant dans leur intégrité physique que mentale (Amati-Sas, 2002; Kaës, 2012). Une telle violence d’État (Puget & Kaës, 1989) entrave du même coup l’étayage de la réalité psychique intra- et inter-subjective sur la loi symbolique qui fonde la vie du lien. Les sujets sont dès lors aux prises avec des angoisses singulières associées à l’effondrement des dépositaires des parties les plus vulnérables de la psyché (Amati-Sas, 2002).
De nombreux travaux permettent de souligner les conséquences psychiques de telles tragédies sur plusieurs générations (Barocas & Barocas, 1980; Kaës, 2015, 2020; Katz-Gilbert, 2020; Kestenberg, 1980; Waintrater, 2015).
Pour aborder la transmission psychique à la fois inter- et transgénérationnelle, René Kaës (2009) se réfère à la notion d’alliances psychiques inconscientes : il souligne combien les crimes de masse portent atteinte à l’ensemble des garants métapsychiques qui soutiennent et encadrent la réalité subjective. Les contrats narcissiques au service de la vie du lien sont alors fortement mis à mal. Dans certains ensembles humains, les pactes dénégatifs ou pactes de déni en commun — des alliances psychiques de type pathogènes— promeuvent déliaison et pulsion de mort.
Dans ce contexte, les enjeux cliniques sont de taille : comment aborder les répercussions groupales et subjectives entraînées par de telles catastrophes sociales et collectives ? Quels sont les cadres théoriques et les dispositifs cliniques à même de favoriser la transformation et l’élaboration des traces traumatiques qui hantent les victimes directes et leurs descendants (cf. les travaux d’Altounian, Amati-Sas, Bourguignon, Brackelaire, Cornejo, Kaës, Katz-Gilbert, Lo Piccolo, Waintrater, etc.) ? Comment promouvoir la remembrance de l’expérience traumatique (Kaës, 2012 ) en tenant compte à la fois de la violence et de la déshumanisation endurée et de son écho subjectif avec l’histoire du sujet) ? Telles sont les questions qui sont au travail dans l’ensemble des travaux conduits par notre équipe à l’Université de Lausanne (cf, les références sur le site du GeTraVim) et plus particulièrement au sein du réseau international de recherche « Groupe(s), Transmission et Violence de masse » (GeTraVim).
Projet de recherche FNS :
De la disparition forcée de personnes au deuil compliqué des proches de disparus : explorer le processus d’historicisation » ; projet financé par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNS).
Il est conduit à l’Institut de Psychologie de l’Université de Lausanne par Muriel Katz (Maître d’enseignement et de recherche, psychologue-psychothérapeute FSP, responsable du projet), avec son équipe de collaboratrices : Manon Bourguignon (chercheuse senior et psychologue clinicienne) et Alice Dermitzel (chercheuse junior et psychologue).
Le but de cette recherche est d’explorer la spécificité du processus de deuil chez les proches de disparus politiques en Amérique Latine dans le contexte des dictatures entre 1960 et 1980. L’intérêt sera porté en particulier sur l’impact de cette forme de répression politique sur le processus d’historicisation et sur la transmission entre générations.
Ce projet est conduit à l’Université de Lausanne par Muriel Katz, en collaboration avec Manon Bourguignon, post-doctorante et Alice Dermitzel, chercheuse junior et avec la collaboration ponctuelle des Professeur.e.s Michèle Grossen,( Professeure honoraire à l’Université de Lausanne, Suisse) Jean-Luc Brackelaire (Professeur à l’Université de Louvain-la-Neuve, Belgique), Marcela Cornejo (Professeure à l’Université pontificale catholique du Chili, Santiago, Chili), et du Dr Javier Sanchis (Docteur en Médecine, Médecin cadre et Psychiatre à l'Unité de Soins aux Migrants (USMi) du DVMS, Unisanté, Lausanne, Suisse).
Projet de recherche post-doctoral :
Violences collectives et migration : l’apport de la médiation des images dans la prise en charge groupale de réfugiés, conduit par Giuseppe Lo Piccolo au sein de l’équipe dirigée par M. Katz, Maître d’Enseignement et de Recherche, LARPsyDIS, Université de Lausanne (lien).
Projet en partenariat avec le Centre universitaire de médecine générale et santé publique (UniSanté)/Unité de Soins aux Migrants de Lausanne et l’Association « Appartenances » de Genève. Projet approuvé par la Commission cantonale d'éthique de la recherche sur l'être humain (CER-VD).
Ce projet de recherche se propose de penser la problématique concernant l'articulation entre violences sociales et collectives subies et migration à différents niveaux. En particulier, celui de la construction identitaire des sujets victimes de ces violences, celui de la transmission psychique inconsciente d'un traumatisme, celui de l'articulation sujet/groupe et des processus de figuration et de représentation des affects.
https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2020-1.htm
Projet de recherche de Muriel Katz, financé principalement par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah :
Transmission psychique entre les générations : à propos du remaniement des contrats narcissiques dans les familles juives vivant en diaspora
En faisant de l'autonomie du sujet le fondement de la vie collective, la Modernité constitue un cadre inédit pour les Juifs émancipés, désormais citoyens à part entière. Appelant à un questionnement réflexif sur la valeur des actions individuelles, le primat de la rationalité et le droit à l'autodétermination ouvrent progressivement à une liberté nouvelle. L'émancipation a ainsi favorisé le pluralisme au sein du judaïsme, d'une part, et l'assimilation, d'autre part.
Dans la perspective de la psychanalyse groupale, on considèrera que l'émancipation a ouvert la voie au remaniement des contrats identificatoires (Aulagnier, 1975; Kaës, 2012) qui lient les Juifs aux groupes d'appartenance secondaires auxquels ils sont ou peuvent s'affilier (groupe national; groupe culturel et religieux). Centrés sur certains marqueurs identificatoires (circoncision, prénomination, rites funéraires), nos travaux visent à explorer les éventuels conflits de loyauté que génère cette double appartenance dans des familles qui restent attachées à des repères traditionnels. Comment comprendre par exemple le maintien de la circoncision rituelle dans des familles juives dont le mode de vie s'est éloigné voire est parfois en rupture avec la tradition ? Comment éclairer le maintien de règles traditionnelles de prénomination chez des sujets qui se sont par ailleurs souvent distancés de toute inscription communautaire et/ou de toute pratique religieuse ? Qu'en disent-ils concrètement ? Dans les familles ashkénazes qui se trouvaient en Europe pendant la deuxième guerre mondiale et qui ont survécu, le remaniement des contrats narcissiques doit également être éclairé par le traumatisme collectif engendré par la Shoah d'une part, et par l'exil, d'autre part. Quelles sont par conséquent les possibles répercussions d'un tel contexte sur le choix de circoncire ou non les bébés garçon nés après la Shoah ? Le ou les prénoms font-ils trace et si oui de quoi ? Au niveau méthodologique, une quarantaine d'entretiens biographiques font l'objet d'une analyse de discours
Projet de recherche de Muriel Katz, financé principalement par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah :
Libre réalisation de l'arbre généalogique après une catastrophe sociale : une médiation projective privilégiée pour explorer l'héritage traumatique ?
Qui dit catastrophe sociale, dit aussi la mise à l'épreuve, voire l'effondrement des garants méta-sociaux qui structurent et protègent le collectif (Kaës, 2012; 2015). Dans le cas du crime généalogique (Legendre, 1998)) que constitue tout génocide, les repères identificatoires autour desquels les membres d'une lignée se regroupent sont profondément bouleversés, ce qui peut aussi affecter leur transmission à travers les générations.
Comment les sujets dont l'histoire familiale a été traversée par un génocide s'inscrivent-ils fantasmatiquement dans la chaîne généalogique dont ils sont issus ? Quel est l'impact de la déshumanisation associée au contrat narcissique originaire sur l'ancrage et le maillage généalogique des sujets ? Quelles sont les répercussions d'un crime généalogique sur la transmission entre générations ?
Pour explorer les possibles traces d'un héritage traumatique générées par un génocide, nous avons invité une quarantaine de personnes (20 survivants de la Shoah et 20 de leurs descendants) à réaliser librement leur arbre généalogique (Katz, Darwiche, Veuillet-Combier, 2015) puis à le commenter en détails. Une grille d'analyse permet entre autres d'investiguer les effets de confusion, répétition et de de rupture qui émaillent la mise au travail de la place du sujet dans sa filiation (Katz-Gilbert, Lo Piccolo, Bourguignon, 2019).
Une demande de fonds dans le cadre du Programme européen Horizon 2020 pour obtenir un financement postdoctoral Marie Sklodowska-Curie déposée en septembre 2020 par Christina Alexopoulos, BepsyLab, Université d’Angers en partenariat avec Muriel Katz, LARPsyDis.
Des enfants enlevés à leurs parents et donnés en adoption sans consentement parental : une mémoire occultée des guerres civiles grecque et espagnole ("Stolen Babies and Hidden Memory from the Spanish and Greek Civil Wars").
Notre recherche traitera du cas des enfants enlevés à leurs parents et donnés en adoption sans consentement parental pendant les guerres civiles grecque et espagnole. Nous proposerons une approche pluridisciplinaire de l'adoption forcée et du devenir parent en contexte totalitaire, en référence à une mémoire occultée des traumatismes endurés par toute une partie de la population, appartenant au camp des vaincus de la guerre civile. La consignation de témoignages de victimes longtemps réduites au silence, les mécanismes de la répression et de la stigmatisation des opposants, les tentatives de reconstruction des liens familiaux et d'une réhabilitation de son histoire sont au centre d'une réflexion qui s'intéresse à la subjectivité des acteurs et à la mémoire de leurs communautés d'appartenance et de référence.
Lo Piccolo, G., Katz-Gilbert, M., von Overbeck Ottino, S., Bastin, P. Sanchis Zozaya, J. (2020), « Violence sociale, trauma et figurabilité. L'apport de la médiation des images dans la prise en charge groupale de réfugiés », Cahiers de psychologie clinique, 2020/1, n° 54, 181-206. ISSN 1370-074X
Katz-Gilbert, M., Bourguignon, M., Lo Piccolo, G. (2019), « Transformer l’héritage du passé traumatique après un génocide : l’étayage sur la photographie de famille dans le processus de symbolisation », Dialogue, 2019/4, n° 226, 91-111. ISSN 0242-8962
Katz-Gilbert, M., Lo Piccolo, G., Bourguignon, M. (2019), « La « libre réalisation de l’arbre généalogique » : une méthode d’analyse pour explorer la réalité fantasmatique », Bulletin de psychologie, 2019/2, n°560, 97-113. ISSN 0007-4403
Katz-Gilbert, M., Lo Piccolo, G., Bourguignon, M., Mariconda, G. (2017), « Le génocide pensé comme passage à l’acte de nature fanatique : quelles répercutions psycho-sociales ? Une étude de cas à partir de la libre réalisation de l’arbre généalogique auprès d’un survivant de la Shoah », Cahiers de psychologie clinique, n°49, 227-258. ISSN 1370-074X
Katz-Gilbert, M., Bourguignon, M., Lo Piccolo, G. (2016), « Filiation catastrophique et travail de mémoire après la Shoah : quand la libre réalisation de l’arbre généalogique est au service de l’historicisation », Dialogue, n°213, 69-82. ISSN 0242-8962
Lo Piccolo, G., Sanchis Zozaya, J., Katz-Gilbert, M. (2018), « Social violence and migration: the emergence of traumatic traces in a Photolangage® group », Funzione Gamma, n°42. ISSN 2240-2624
Bourguignon, M., & Katz-Gilbert, M. (2018). Les espaces de la réalité psychique. Une revue critique de la littérature. Research in Psychoanalysis, 26(2), 130a-141a. doi:10.3917/rep1.026.0130
Bourguignon, M. (2018). Au carrefour entre exil et parentalité : quels destins de la transmission du traumatisme ? Le cas des enfants d’exilés politiques chiliens devenus parents en Suisse. Paper presented at the Les parcours de migration et les dispositifs d’accueil- 14e journée scientifique, Lyon, France.
Bourguignon, M., & Katz-Gilbert, M. (2018). Explorer les destins de la transmission psychique au temps du devenir parent : l’apport de la libre réalisation de l’arbre généalogique. Psychologie clinique et projective, 24(1), 61-82. doi:10.3917/pcp.024.0061
Bourguignon, M., & Katz-Gilbert, M. (2020). La fragilisation des métacadres sociaux dans le contexte de l’exil : quelles répercussions sur la transmission psychique ?A propos du cas des descendants d’exilés politiques chiliens en Suisse. Cahiers de psychologie clinique, 54(1), 131-156. doi:10.3917/cpc.054.0131
Bourguignon, M. (2020). Les destins de l'héritage traumatique au cœur du processus de parentalité : à propos de la transmission entre les générations chez les descendants d'exilés politiques chiliens vivant en Suisse (PhD), Université de Lausanne, Lausanne, Suisse.