Mathilde Paillat, étudiante en bachelor de sciences sociales à la Faculté des sciences sociales et politiques (SSP), a été sélectionnée par le concours du réseau des Undergraduate Awards et a participé au sommet international à Dublin du 8 au 11 novembre.
L’Université de Lausanne (UNIL) a intégré au printemps 2016 le prestigieux réseau des Undergraduate Awards, qui organise chaque année le plus important concours académique visant à récompenser les meilleurs travaux de niveau bachelor à travers le monde. Les étudiant·e·s de toutes les disciplines peuvent soumettre des travaux académiques individuels d’excellence qui seront évalués par un comité international d’expert·e·s. Les meilleur·e·s candidat·e·s sont invité·e·s à participer au UA Global Summit à Dublin, un sommet de quatre jours qui incite les participant·e·s à réfléchir aux enjeux globaux contemporains, et marque leur entrée dans le réseau des alumni des Undergraduate Awards. Les lauréat·e·s voient de plus leurs travaux publiés dans le Undergraduate Academic Journal.
Mathilde Paillat, étudiante de bachelor en sciences sociales, a participé au concours et a été sélectionnée pour prendre part au sommet de Dublin.
Mathilde Paillat, vous avez été sélectionnée parmi les 10% des meilleurs travaux de la catégorie «Social sciences: anthropology and cultural studies ». Pouvez-vous dire quelques mots sur le travail que vous avez soumis ?
Je me suis dit que je n’avais rien à perdre, et j’ai soumis un de mes papiers dont j’étais plutôt fière. Il portait sur les enjeux féministes et intersectionnels du personnage d’Hermione dans la saga Harry Potter. J’y argumentais que les fans qui imaginent Hermione comme une jeune femme noire créent un outil intéressant pour analyser les politiques raciales de l’univers fictionnel de manière plus complexe, et permettent également une co-création du personnage de manière à inscrire dans l’imaginaire collectif une représentation des identités souvent marginalisées.
Concernant votre participation au UA Global Summit à Dublin, quelles ont été vos impressions ?
Le sommet rassemble 150 étudiant·e·s de nombreux pays différents et aux parcours disciplinaires divers. Pendant quatre jours, on discute de notre travail, on participe à des colloques et des conférences avec de nombreuses personnalités intéressantes, et on apprend les un·e·s des autres. La grande force de cet évènement, c’est les gens, les dizaines d’étudiant·e·s que l’on rencontre et qui viennent des quatre coins du monde et de tous les horizons disciplinaires. C’était incroyable, une opportunité tout simplement unique. J’en reviens une personne changée, tant sur le plan personnel qu’au niveau de mes perspectives académiques et professionnelles.
Quels conseils donneriez-vous à des étudiant·e·s intéressé·e·s à participer au concours ?
Lancez-vous ! Il n’y a rien à perdre à envoyer un ou deux de nos bons articles. Le seul problème est qu’il faut proposer des papiers en anglais, mais l’UNIL propose de vous aider à traduire vos travaux, et si vous procédez de manière stratégique vous pouvez également demander à rendre un travail directement en anglais. Les enseignant·e·s sont souvent très content·e·s de nous voir nous investir davantage dans notre travail.
Le prochain appel à candidature ouvrira au printemps 2017.