Eco‑responsible  images

Image compression reduces page weight and loading times.

Read more about it

Search in
L'UNIL dans les médias Société Urbanisme

Les complots entre biais cognitifs et rapports sociaux.

Intervention de la professeure Laurence Kaufmann et Pascal Wagner-Egger dans le cadre d'une série de capsules vidéo intitulé "Une fausse vérité peut-elle changer le monde?" organisé par Le dhCenter UNIL-EPFL.

Published on 22 Feb 2021
©dhcenter
©dhcenter

Peut-on expliquer le succès des théories du complot sans faire référence aux biais cognitifs, ces égarements spontanés du cerveau qui croit voire des patterns et des intentions partout? Peut-on, d’autre part, comprendre les théories conspirationnistes sans les inscrire dans les structures de pouvoir qui régissent les rapports sociaux, dont les croyances complotistes apparaissent comme une expression à la fois simpliste et romancée? Ces deux approches explicatives peuvent-elles se croiser pour éclairer conjointement ces phénomènes? En suivant les hybridations croisées de la psychologie sociale et de la sociologie cognitive (ou du « naturalisme social »), on peut aujourd’hui, sans doute, réussir ce pari.

Laurence Kaufmann est professeure de sociologie à l’Université de Lausanne, Pascal Wagner-Egger est enseignant-chercheur en psychologie sociale à l’université de Fribourg. L’une et l’autre sont régulièrement interrogé-e-s par les médias sur le phénomène des théories du complot.

Épisode 1 du 12 février 2021.


Useful links and documents

View more news