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Environnement Recherche

Marco Keiluweit va étudier le cycle du carbone dans les écosystèmes côtiers vulnérables

La Simons Foundation a accordé 8,4 millions de dollars pour soutenir cette recherche collaborative sur les marais littoraux, par l'intermédiaire d'un ensemble de sept bourses de projet liées, dans le cadre de sa division Sciences de la vie.

Published on 06 Mar 2024
© Zoe Cardon
© Zoe Cardon

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Le projet "Ecosystem on the Edge : How Coastal Marsh Plants and Microbes Thrive in an Oscillating Environment" est dirigé par Zoe Cardon au Marine Biological Laboratory (MBL) en collaboration avec Jennifer Bowen (Northeastern University), Inke Forbrich (University of Toledo), Anne Giblin (MBL), Charles Harvey (MIT), Marco Keiluweit (University of Lausanne) et Amanda Spivak (University of Georgia).

Les oscillations sont la règle dans les marais côtiers. Les marées balaient le sol des marais dans un sens et dans l'autre, et les plantes vertes des marais puisent quotidiennement de l'eau dans le sol. Mais la question est de savoir comment cet environnement en constante évolution façonne et même dicte les interactions rythmiques entre les racines des plantes, les microbes et la chimie du sol et de l'eau. Cette question est importante, car ces interactions déterminent les fonctions de l'écosystème des marais côtiers dont l'humanité dépend de plus en plus.

"Il est très inhabituel et passionnant de pouvoir réunir des scientifiques aussi divers dans un grand projet interdisciplinaire axé sur la fonction de ces écosystèmes importants", a déclaré M. Cardon. "Les marais côtiers ont la capacité d'être de puissants alliés face à l'intensification du changement planétaire".

Cette alliance avec l'environnement prend de nombreuses formes. Les plantes des marais sont extraordinairement productives et le carbone présent dans les sols des marais peut être stocké pendant des milliers d'années. Les marais sont des points chauds de consommation et de production de gaz à effet de serre, des centrales biogéochimiques qui nettoient l'eau et recyclent les nutriments, des nurseries essentielles pour les poissons et les crustacés, et des tampons physiques qui protègent les côtes contre des tempêtes de plus en plus énergiques. Mais ces services écosystémiques sont menacés par l'élévation du niveau de la mer, le changement climatique et l'impact croissant de l'empreinte côtière de l'humanité, ce qui rend la recherche prévue encore plus opportune.

"Si nous comprenons mieux le fonctionnement de ces systèmes, nous pourrons peut-être élaborer des stratégies appropriées pour les protéger", explique M. Keiluweit, dont les travaux à l'UNIL porteront sur la dynamique du carbone dans les sols des marais.

Le projet "CMarsh" se déroulera sur le site de Plum Island Ecosystems Long Term Ecological Research (PIE-LTER) au nord de Boston, le plus grand complexe de zones humides à marée encore existant dans le nord-est des États-Unis. Il durera quatre ans.


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