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Santé Enseignement et Formation

Difficultés d’apprentissage : ouvrons le dialogue !

Vous encadrez des étudiant·es et êtes témoin de leurs difficultés à acquérir les connaissances ou les compétences nécessaires à la pratique médicale, et ces difficultés jettent un doute sur l’issue de leur formation ou la suite de leur parcours ? Le Groupe de soutien à l’apprentissage (GSA) de l’École de médecine FBM-UNIL est là pour vous conseiller ou échanger avec vous à ce sujet.

Published on 12 Sep 2024
Le Groupe de soutien à l'apprentissage © droits réservés
Le Groupe de soutien à l'apprentissage © droits réservés

De gauche à droite : Dr Giorgio Maccaferri (président), Dr David Gachoud, Mme Sara Vadot, Dr Jean Dumur, Dr Emmanuel Tamchès. Absente sur la photo : Mme Lorène Chevalley 

Selon la littérature, 10 à 15% des étudiant·es en médecine peuvent rencontrer ce type de difficultés, dites « académiques », à un moment ou un autre de leur cursus prégradué. « Il est essentiel d’ouvrir le dialogue, plutôt que de rester dans le silence ou l’ignorance du problème », explique le Dr Giorgio Maccaferri, président du GSA et médecin-cadre au Département de psychiatrie (CHUV). Ce nouveau dispositif pédagogique interdisciplinaire vient renforcer et compléter le Service de conseil aux études de l’École de médecine (UNIL), ainsi que les autres structures de soutien déjà en place à l’UNIL.

« Les étudiant·es susceptibles de pousser la porte du GSA sont typiquement celles et ceux qui rencontrent des difficultés sur leur lieu de stage : c’est souvent à ce stade que certains challenges émergent. Bien sûr, les examens peuvent également servir de révélateur », note le Dr David Gachoud, membre fondateur du Groupe et médecin-cadre à l’Unité de pédagogie médicale (EM-UNIL) et au Service de médecine interne (CHUV). La liste des difficultés qui peuvent justifier l’accompagnement par le GSA est diverse : difficultés persistantes de raisonnement clinique ou dans l’acquisition de compétences cliniques, difficultés relationnelles et communicationnelles, ou encore organisationnelles ou comportementales. Sur la durée, ces difficultés peuvent non seulement menacer la réussite du cursus de ces étudiant·es, mais également nuire au développement de l’identité professionnelle de ces futur·es médecins.  

« La porte du GSA se pousse de façon volontaire de la part de l’étudiant·e et l’accompagnement requiert la participation active de ce·tte dernier·e dans une démarche de confiance réciproque » explique Sara Vadot, conseillère aux études de l’École de médecine et membre fondatrice du GSA. Elle poursuit : « Les démarches auprès du GSA sont strictement confidentielles. La première étape consiste à clarifier la nature de la difficulté avant d’élaborer, si cela s’avère nécessaire, un plan d’accompagnement qui comprend des objectifs pédagogiques ciblés et les moyens de les atteindre ».

Si le GSA apporte en tout premier lieu son aide aux étudiant·es en difficulté académique, il s’adresse également aux superviseurs·euses et enseignant·es. « Un·e chef·fe de clinique ou un tuteur·trice, etc., peut se sentir inconfortable face à un·e étudiant·e dont le comportement peut apparaitre atypique ou peu adéquat. Y a-t-il lieu — ou pas — de remédier à la difficulté qu’il ou qu’elle observe ? » relève le Dr Maccaferri qui détaille : « Pouvoir discuter avec le GSA de son propre inconfort à superviser un·e étudiant·e en difficulté académique pour mieux cerner le problème est important. Un simple appel téléphonique peut déjà être d’une grande aide ».

Le GSA invite par ailleurs tous·tes les encadrant·es à contacter le GSA lorsqu’ils et elles pensent que les exigences de fin de formation risquent de ne pas pouvoir être atteintes par un·e étudiant·e en difficulté. Un accompagnement personnalisé pourra ainsi être proposé à l’étudiant·e dans le plus grand respect de la confidentialité et sans aucune obligation de sa part.

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