Echange à l’Université Laval : Une expérience nouvelle pour Jenaany Maanar

Comment se passe cet échange ? Qu’appréciez-vous particulièrement ?

J’apprécie beaucoup mon échange à Québec. Si je devais mentionner ce que j’aime tout particulièrement, je dirais : les paysages canadiens, l’accueil (et l’accent) des québécois et toutes les rencontres que j’ai pu faire jusqu’à présent.

Quels défis avez-vous rencontrés en tant qu’étudiante internationale dans ce domaine ?

Il est vrai qu’au début de mon séjour, je devais faire face à beaucoup de nouveautés et m’adapter, tant au niveau de mes habitudes de vie qu’à l’université. Cependant, j’ai progressivement pris le rythme. Une autre chose que je n’avais pas forcément anticipé était l’organisation. En effet, cela m’a demandé une certaine organisation pour concilier les activités que j’avais envie de faire tout en restant à jour pour les cours. Fort heureusement, cela se passe bien pour l’instant !

Comment les étudiant·e·s canadien·nne·s perçoivent·iels l’orientation professionnelle, et est-ce que cela diffère de la perception dans votre pays ?

Je ne voudrais pas prétendre connaître ce qu’ils pensent de l’orientation au Québec. Toutefois, j’ai l’impression que nous avons globalement une approche similaire. Ce qui m’a peut-être marqué est le fait qu’il soit possible de faire un baccalauréat (un bachelor) d’orientation à l’université. Dès lors, la "distinction" entre la psychologie et l’orientation me semble plus nette. Finalement, je trouve qu’ils abordent davantage le secteur organisationnel comme débouché de ce master qu’en Suisse ; mais il est possible que cette perception soit biaisée par les cours que je suis actuellement…

Quels conseils donneriez-vous à d'autres étudiant·e·s intéressé·e·s par un échange dans le domaine de l'orientation professionnelle au Canada ou dans un autre pays ?

Un conseil que je pourrais donner de manière générale est de se renseigner sur les universités, les pays d’accueil, les cours disponibles mais également de se demander ce dont on a envie à travers cet échange.

Dans le domaine de l’orientation professionnelle, bien que les systèmes éducatifs soient différents, les modèles d’intervention qu’on étudie restent toujours applicables ! Je suis d’avis que dans tous les cas, un échange est enrichissant.

Si vous deviez résumer en un point, quel a été le plus grand bénéfice de cet échange pour votre spécialisation en psychologie du conseil et de l’orientation ?

Cela m’a permis de me réconforter dans l’idée que j’ai accumulé beaucoup de connaissances durant mon parcours. En sortant du contexte suisse, je commence humblement à faire le tri des approches et méthodes que je souhaite garder, voire développer. Une grande partie des travaux à réaliser pour mes cours porte sur des réflexions autour de notre future pratique. En étant à la fin de mon master, je trouve qu’il s’agit de plutôt bonnes conditions pour réfléchir avant de véritablement entrer dans ma vie active.

Pour finir, voulez-vous toujours devenir psychologue-conseillère en orientation ?

Oui ! Je souhaite toujours devenir psychologue-conseillère d’orientation. D’autant plus que je n’ai eu que des cours théoriques durant ce semestre, j’ai hâte de pratiquer à nouveau. Cependant, cet échange m’a également donné envie de découvrir et essayer de nouvelles choses – bien que ces « choses » restent à définir pour l’instant !

A travers son témoignage, Jenaany nous montre que partir en échange universitaire est avant tout une aventure humaine qui permet d’approfondir ses connaissances ainsi que de se découvrir soi-même et s’adapter à un nouvel environnement.

Nous tenons à remercier Jenaany d'avoir partagé avec nous son expérience au Canada. En se lançant dans cette aventure, elle encourage également d'autres étudiant·e·s à explorer le monde et à vivre des expériences nouvelles. Félicitations pour ton courage et ton intérêt, Jenaany.