Dans cette nouvelle édition de «Arria Marcella. Souvenir de Pompeï», Hélène Dessales (Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité) signe une introduction qui invite à une lecture archéologique du récit de Théophile Gautier.
Théophile Gautier, rentré en 1850 de son «Grand Tour» en Italie, publie deux ans plus tard sa nouvelle Arria Marcella, modèle du genre fantastique à l’âge du romantisme. Elle débute avec l’arrivée de trois amis en Campanie, Fabio, Max et Octavien, avant de basculer dans le rêve et l’errance singulière d’Octavien, bouleversé à jamais par une rencontre, celle d’Arria Marcella. Aussi sensuelle qu’insaisissable, cette figure fantomatique domine le récit d’un enchantement amoureux, entre le songe et la mort.
Loin de cette conception onirique, le sous-titre de l’œuvre, «Souvenir de Pompéi» s’ancre en revanche dans la temporalité d’une expérience concrète: à la façon d’un récit de voyage, il nous invite à une lecture quelque peu plus réaliste.
Dans cette nouvelle édition, l'introduction est signée de l'archéologue spécialiste de Pompéi Hélène Dessales (Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité) qui propose une lecture archéologique du récit, en restituant l'itinéraire d'Octavien à Pompéi, mais aussi, derrière lui, celui de l'auteur Théophile Gautier.
Théophile Gautier, Arria Marcella. Souvenir de Pompeï, introduction d'Hélène Dessales, Prilly, Presses Inverses, 2024.
Pour en savoir plus, retrouvez l'ouvrage sur unil.ch/labelettres.