Gaële Goastellec

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Gaële Goastellec a été nommée Professeure ordinaire en Sociologie de l’éducation à l’Institut des sciences sociales (ISS) dès le 1er août 2023.

Docteure de l’Université de Bordeaux avec une thèse intitulée Égalité et mérite à l’Université, une comparaison États-Unis, Indonésie, France (2002) et titulaire d’une Habilitation à Diriger les Recherches de l’Institut d’Études Politiques de Paris sur Production de l’Université, Production de la société, une socio-histoire de l’accès à l’Université en Europe (2020), Mme Goastellec est spécialiste de la comparaison socio-historique des relations entre éducation et société. Sa principale ligne de recherche porte sur l’accès à l’enseignement supérieur, avec un intérêt particulier pour la relation entre les catégorisations des appartenances sociales, les politiques d’admission et les identités nationales. Sa seconde ligne de recherche prend pour objet les carrières académiques et les organisations d’enseignement supérieur. Précédemment présidente du consortium des chercheurs travaillant sur l’enseignement supérieur en Europe (CHER), elle est vice-présidente du Comité de Recherche Comparaisons Internationales de l’AISLF.

Successivement chercheure Lavoisier à l’Institut français d’Afrique du Sud et à l’Université Witwatersrand (Johannesburg, 2004-2005), Fulbright New Century Scholar Fellow (2005-2006), chercheure invitée à la New York University, chercheure invitée au Centre de Sociologie des Organisations (CSO) de l’Institut d’Études Politiques de Paris, et Professeure invitée à l’Université de Toronto (OISE, 2017-2018), elle a occupé les fonctions de Cheffe d’Unité de Recherche à l’Observatoire Science, Politique et Société (2005-2011) et de Maître d’Enseignement et de Recherche (2011-2023) à l’Université de Lausanne, avant d’être nommée Professeure ordinaire en Sociologie de l’éducation, en août 2023.

Elle enseigne la sociologie générale, de l’éducation, et de la globalisation. Ses projets de recherche actuels portent sur les discriminations systémiques et les effets d’intersection des politiques publiques dans les parcours scolaires, et sur les rôles des universités dans les empires coloniaux européens.

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