Stages proposés par le Centre d'études cinématographiques (CEC) de l'Université de Lausanne
Chaque année, le CEC offre la possibilité d’effectuer un certain nombre de stages professionnels au sein d’institutions partenaires, impliquées dans le domaine du cinéma. Ces stages le plus souvent non rémunérés, d'une durée variable définie par chaque institution, sont proposés aux étudiant·e·s de la Section d'histoire et esthétique du cinéma et s'adressent en priorité à celles et ceux qui suivent le programme de Maîtrise universitaire ès lettres avec spécialisation «Théories et pratiques du cinéma» (120 crédits ECTS).
L'intérêt pour l'étudiant·e est de s'insérer dans un milieu qui ouvre à la vie active tout en complétant ses études par une pratique en rapport avec ses intérêts académiques. Les institutions qui ont offert des stages ces dernières années sont notamment :
• le Festival " Visions du Réel " (Nyon),
• le Festival du Film Fantastique de Neuchâtel (NIFFF),
• le Festival International de Film de Fribourg (FIFF),
• le Festival international du film de Locarno,
• le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH)
• le Festival Tous Ecrans
• la Cinémathèque suisse,
• les Journées de Soleure/Solothurner Filmtage,
• la Radio Télévision Suisse (RTS)
Attention : l'offre des stages variant en fonction de la demande de nos partenaires, aucune place ne peut être garantie.
Stage à la Cinémathèque suisse, Penthaz, juillet 2016
1. Objectifs
- Amener les participant·e·s à se confronter à une pratique concrète en rapport avec leur objet d'étude, à appliquer directement ou indirectement le savoir acquis à l'Université sous un mode qui n'est pas proposé dans le cursus académique.
- Leur faire découvrir de manière active le monde du travail directement lié au cinéma. C'est le moyen pour elles/eux d'acquérir une connaissance des rouages de l'institution qui les accueille, des moyens qu'elle offre, de ses difficultés peut-être, liées aux structures ou aux buts qu'elle se fixe. Se familiariser avec ce lieu de travail devrait conduire les étudiant·e·s à réfléchir sur son fonctionnement, sur l'objet ou sur le service qu'ils seront amenés à produire comme sur les relations professionnelles auxquelles les convie leur fonction.
- Faire en sorte que les étudiant·e·s fassent connaissance d’un milieu, puissent entrer en rapport avec des professionnels du métier qui les intéresse et se fassent connaître d'eux.
En somme, le but est de permettre aux étudiant·e·s de découvrir un terrain qui pourrait leur fournir des débouchés professionnels en rapport avec leurs aspirations et l'orientation de leurs études. Il faut préciser néanmoins que le stage ne constitue pas à l’évidence une garantie d'emploi, mais une expérience susceptible d’être valorisée sur le marché du travail.
Il s'agit en outre de sensibiliser les candidat·e·s au changement d'attitude entre leur position d'étudiant·e·s et leur participation à un travail dans une institution, de favoriser une souplesse et une capacité d'adaptation à un autre milieu. Même si l'étudiant·e prend par la suite une voie qui l'éloigne des préoccupations cinématographiques, l'expérience professionnelle acquise lui sera bénéfique étant donné l'importance d'un tel atout dans la recherche d'un travail.
2. Forme du stage
Les stages sont définis par l'institution concernée. Il peut s'agir d'une collaboration à un travail d'archives avec constitution de fiches techniques, tel que la Cinémathèque suisse peut en proposer, ou bien la participation à la sélection des films pour le festival "Visions du réel" et à la rédaction du catalogue qui lui est associé. Ce ne sont là que deux possibilités parmi d'autres.
La durée du stage et l'investissement demandé à l'étudiant·e doivent être compatibles avec son plan d’études.
L'étudiant·e est intégré·e dans le milieu de travail et encadré·e dans son activité.
A la fin de son engagement, il obtiendra un "certificat de stage", qu'il pourra faire valoir lors de sa recherche d'emploi, à la fin de ses études.
3. Modalités
L'étudiant·e postule auprès de l’institution souhaitée en présentant un dossier constitué d'une lettre de candidature et d'un curriculum vitae. Sur cette base, la/le directrice/directeur de l'institution concernée accordera un rendez-vous aux candidat·e·s qu'elle/il juge lui convenir et engagera l'étudiant·e ou les étudiant·e·s choisi·e·s pour les stages respectifs. Dans le cas d’une postulation auprès d’une institution avec laquelle le CEC n’entretient pas de relations régulières, l’étudiant·e s’assure de la comptabilité des objectifs et des conditions de son stage avec les exigences de l’Université en contactant le responsable des stages professionnels.
4. Suivi au CEC
Afin de valider son stage dans le cadre de la Section d'histoire et esthétique du cinéma, l'étudiant·e devra fournir un travail de synthèse (un rapport de stage de env. 8 pages) sur son expérience et une réflexion sur son activité, la nature de l'objet produit, même si celui-ci est plus abstrait qu'un catalogue ou des fiches. Dans ce rapport, il s’agit surtout de rendre compte de ce que l'étudiant·e a fait durant le stage, de ce qu’il en a retenu, de la place que celui-ci trouve dans son cursus universitaire, d’articuler des éléments factuels (ce que l'étudiant·e aura effectivement fait et vu) à une démarche analytique (aller au-delà du factuel en engageant une réflexion qui permette de tisser des liens entre cette expérience et certains aspects du cursus ou des éléments liés à sa connaissance du cinéma). Le rapport de stage doit être remis au responsable des stages professionnels.
Ce travail peut être validé au titre de cours-séminaire de master, mais ne peut donner lieu à l’attribution de plus d’une validation interne. Les stages sont notamment encouragés au sein du programme de Maîtrise universitaire ès lettres avec spécialisation «Théories et pratiques du cinéma» (120 crédits ECTS). Moyennant la remise du rapport et du certificat de stage, ils peuvent être accrédités à hauteur de 6 ou 8 crédits ECTS au sein du module MA/19-SPEC 04, en fonction de la durée ou de l’ampleur du travail accompli durant le stage.
Responsable des stages professionnels: Charles-Antoine Courcoux