L’Institut d'histoire et anthropologie des religions (IHAR) constitue une unité scientifique dont les problématiques, les méthodes et les thématiques s’inscrivent dans le cadre des sciences humaines et sociales. L’IHAR réunit des chercheurs et chercheuses aux compétences issues de différents horizons: l’histoire culturelle, l’anthropologie sociale et historique, l’histoire des religions, l'histoire et la sociologie des sciences de l’Homme. Nos aires de spécialisation sont aussi variées que l’Europe francophone, italophone ou germanophone, l’Amérique latine, l’Asie ou le Moyen Orient. Ainsi, ce qui rassemble et unit les membres de l’IHAR, c’est une orientation historique et socio-anthropologique, une plateforme méthodologique commune mobilisant les aspects suivants :
L’horizon de travail de cet institut est celui de la modernité et de l’époque contemporaine, modernité née entre autre, à partir de la Renaissance, de la reconfiguration en Europe des rapports entre les pouvoirs politiques et les communautés confessionnelles, et de la confrontation complexe avec la ‘découverte’ de certaines sources antiques d’une part, et des mondes extra-européens d’autre part.
Axes thématiques de l’IHAR
Il est possible de ramener à cinq les axes thématiques autours desquels tournent les chantiers de recherche ouverts par les membres de l’IHAR :
L'IHAR réunit quatre professeur·e·s : Jacques Ehrenfreund pour l'Histoire des Juifs et du judaïsme ; Christian Grosse en Histoire et anthropologie des christianismes modernes, Wissam Halawi pour l'Histoire de l'islam et des mondes musulmans et Raphaël Rousseleau dans le domaine de l'Anthropologie des mondes indiens et indigènes. Ils questionnent ensemble - par le biais de leurs approches spécifiques - la modernité et le monde contemporain dans leur genèse historique et leur nature processuelle.