Ecritures en exil. Perspectives comparatistes
Colloque international organisé par Nadège Coutaz, Loreto Núñez et Myriah Olah (CLE, UNIL), en collaboration avec le Collège International de Philosophie, les 18 et 19 novembre 2013 à l'Université de Lausanne.
Avec la participation de Marie-Claire Caloz Tschopp (Collège International de Philosophie), Valeria Wagner (Université de Genève), Elena Lopez Riera (Université de Genève), José Lillo (comédien), Joëlle Marelli (Collège International de Philosophie), Alain R. Konan (Université Félix Houphouet Boigny), Maria Vamvouri Ruffy (CLE, UNIL), Myriam Olah (CLE, UNIL), Ute Heidmann (CLE, UNIL), José Luis Mora García (Universidad Autónoma de Madrid), Nadège Coutaz (CLE, UNIL), Loreto Núñez (CLE, UNIL), Irena Trujic (CRLC, Paris-Sorbonne) et Olivier Wicky (UNIL).
Affiche
Programme
Comparatisme et Interdisciplinarité / Komparatistik und Interdisziplinarität / Comparatistica e Interdisciplinarità
Troisième rencontre du programme doctoral suisse en littérature générale et comparée de la CRUS, co-organisée par Prof. Ute Heidmann (CLE, UNIL) et Prof. Oliver Lubrich (Université de Berne), du 1er au 3 novembre 2013 à Münchenwiler. Avec la participation des professeurs et docteurs Arnd Beise (Université de Fribourg), Ute Heidmann (CLE, UNIL), Oliver Lubrich (Université de Berne), Alain Montandon (Université Blaise Pascal-Clermont-Ferrand), Raoul Schrott (Universität Innsbruck), Loreto Núñez (CLE, UNIL), Nicola Gess (Université de Bâle) et Markus Winkler (Université de Genève) et des doctorants Olivier Knechciak (CLE, UNIL), Viola Marchi (Université de Berne), Tea Jankovic (Université de Fribourg), Sonsoles Aramburu (Université de Fribourg), Fermin Suter (Université de Berne), Myriam Olah (CLE, UNIL), Agnes Hoffmann (Université de Bâle), Nadège Coutaz (CLE, UNIL), Joëlle Légeret (CLE, UNIL), Sarah Bärtschi (Université de Berne), Ryan Kopaitich (Université de Berne), Marieke Frenkel (CLE, UNIL) et Mira Shah (Université de Berne).
Programme
Les Classiques aux Amériques. Réécritures des classiques grecs et latins sur le continent américain et dans les Caraïbes
Colloque international organisé par le Centre de recherche en Littérature comparée (CRLC) de l'Université Paris IV-Sorbonne, avec le partenariat du Centre de recherche en Langues et littératures européennes comparées (CLE, UNIL), du 10 au 12 octobre 2013 à l'Université Paris-Sorbonne.
Argumentaire du colloque
Si l’usage de l’intertextualité classique a été abondamment travaillé et commenté du côté européen, le « Nouveau Monde » n’a pour le moment bénéficié que d’études ponctuelles. Le travail intertextuel d’auteurs comme Edgar Allan Poe ou Jorge Luis Borges a bien sûr fait l’objet de multiples analyses; par ailleurs, plusieurs projets de recherches ont ciblé l’une ou l’autre des littératures nationales ou régionales du continent américain, comblant parfois des points aveugles de l’histoire littéraire. Cependant, il nous semble important de poser désormais les jalons d’une réflexion plus globale sur les réécritures des classiques grecs et latins en Amérique du Nord et du Sud. La période retenue est volontairement large, permettant de s’intéresser aussi bien à certaines des œuvres fondatrices des différentes littératures nationales qu’à l’extrême contemporain. Il s’agira de travailler sur l’ensemble du continent américain et des Caraïbes afin de mieux cerner les correspondances et les divergences qu’il peut y avoir dans le traitement de l’intertextualité classique au sein de contextes linguistiques et historiques parfois très différents, mais tous liés par la trace des colonisations et des langues européennes.
Quels sont les auteurs dont les œuvres sont le plus souvent réécrites ? Quels sont les éléments repris et pourquoi ? Comment fonctionne la reprise et qu’apporte-t-elle ? Comment les auteurs reconfigurent-ils les oeuvres qu’ils reprennent pour les adapter au public américain et/ou à une modernité littéraire ? Quelles particularités se dégagent-elles en fonction de chaque contexte culturel ? À l’inverse, peut-on établir des constantes sur l’usage de l’intertextualité classique dans le cadre du continent américain ? C’est à ce type de questions – la liste n’est bien entendu pas exhaustive – que ce colloque, ouvert aux doctorants comme aux chercheurs confirmés, se propose de réfléchir.
Avec la participation de Kerry-Jane Wallart (Paris-Sorbonne), Malik Noël-Ferdinand (Université Antilles-Guyane), Elsa Lorphelin (Paris-Sorbonne), Emanuela Cacchioli (Université de Gênes), Cécile Chapon (Paris-Sorbonne), Amel Zaidi (Paris-Sorbonne), Andrew Laird (Warwick University), Francisco Garcia Jurado (Universidad Complutense de Madrid), Nadège Coutaz (CLE, UNIL), Fabyola Rebbeka del Aguila Guillouët (Université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis), Loreto Núñez (CLE, UNIL), Roberto Salazar Morales (ENS Paris), Gregorio Rodriguez Herrera (Universidad de Las Palmas de Gran Canaria), Rosa Andujar (University College London), Juan Esteban Constain (Bogotà), David Lupher (Whitman College), Haijo Westra (Université de Calgary), Irena Trujic (CRLC, Paris-Sorbonne), Delphine Rumeau (Université Toulouse II-Le Mirail), Pierre Lagayette (Paris-Sorbonne), Claire Paulian (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis), Vivien Bessières (Université Toulouse II-Le Mirail), Boris Petrovic (Paris-Sorbonne).
Programme
Le comparatisme comme approche critique
XXe Congrès de l'International Comparative Literature Association (ICLA), du 18 au 24 juillet 2013 à l'Université de Paris-Sorbonne. Le Centre de recherche en Langues et littératures européennes comparées, co-organisateur du Congrès, a présenté un panel intitulé « Enjeux méthodologiques et champs d'application d'une comparaison différentielle », dirigé par Ute Heidmann, avec les contributions de: M. Barbosa (Universidade Federal do Rio Grande do Norte), N. Coutaz (CLE, UNIL), S. André (Université de la Polynésie française), A. D. Curtius (University of Iowa), J. L. de Souza Junior (Universidade Federal de Ouro Preto), M. Olah (CLE, UNIL), L. Núñez (CLE, UNIL), T. Abreu (Universidade Federal do Rio Grande do Norte), D. Mantcheva (Université de Sofia), G. Tcholakova (Université de Plovdiv) et J. Grassin (Université de Limoges).
Argumentaire du panel
A notre époque menacée par l'emprise d'un langage unique, il est bon de se rappeler que nous possédons un puissant antidote contre ce danger: l'écriture littéraire. Elle procède par différenciation, comme c'est aussi par différenciation que se sont formées les langues et les cultures du monde. Le provençal, l'espagnol, le catalan, le toscan, l'italien, le français étaient autant de façons pour ces langues de se différencier du latin. Pour explorer ce processus de différenciation et sa fonction d’antidote contre le langage unique et la pensée unique, je (Ute Heidmann) me suis attachée à élaborer une méthode d’analyse qui se fonde, elle aussi, sur l’action de différencier et qui recourt à la comparaison avec l’objectif de différencier les créations littéraires. Je montrerai, par l’exemple des contes, qu’une telle analyse comparative et différentielle des créations littéraires permet de découvrir que l’écriture littéraire est fondamentalement dialogique et qu’elle tire sa capacité de créer des effets de sens différents et nouvellement pertinents de son dialogue constitutif avec d’autres créations, d’autres langues et d’autres cultures. S’il est vrai que l’écriture littéraire relève d’un dialogisme fondamentalement plurilingue et interculturel et s’il est vrai qu’elle nous offre un puissant antidote contre les dangers de l’Unique et du Même, les études littéraires en reçoivent une nouvelle pertinence et un nouvel attrait, parce qu’elles peuvent nous apprendre quelque chose de fondamental pour notre avenir. Edouard Glissant le résume dans cette formule: « La différence, ce n’est pas ce qui nous sépare. C’est la particule élémentaire de toute relation. C’est par la différence que fonctionne ce que j’appelle la Relation avec un grand R ».
Programme
Brochure du congrès