Après avoir analysé les revendications de la « révolution cycliste » de Santiago du Chili, un mouvement cycliste s’associant à la révolte du peuple chilien lors de la crise sociale du pays débutée en 2019, Matthieu Gillot a poursuivi son trajet à vélo pour rejoindre Lima au Pérou.
Dans la capitale péruvienne, il a participé à différents évènements organisés par des collectifs cyclistes qui se regroupent régulièrement pour exposer un problème sociétal ou urbain. L’instabilité politique, les problèmes de pollution, les discriminations et les inégalités d’accès aux services dans cette ville tentaculaire font partie des luttes des activistes cyclistes.
Il a également exploré les infrastructures cyclables de la ville, en pleine mutation ces dernières années, notamment avec la crise sanitaire qui a encouragé les habitants à utiliser davantage le vélo.
Cette recherche s’inscrit dans le projet « Collective cycling mobilisations in South America » financé par le FNS.
Prochaine étape : Bogotá en Colombie.