Envie de prendre un bon bol d’air agrémenté d’une pincée de savoir ? Découvrez les excursions scientifiques au Vallon de Nant, somptueux territoire des Alpes vaudoises.
L’Institut de Géographie et Durabilité de la Faculté des géosciences et de l’environnement organise cet été quatre visites tout public et interactives sur l’un de ses terrains de recherche phare, le Vallon de Nant. Que les plus paresseux se rassurent, pas besoin d’être un grand marcheur pour participer. « C’est vraiment grand public. La première visite comptera environ 35 minutes de marche avec quelque 200 mètres de dénivelés. On ira tranquillement, au rythme de chacun et en faisant des pauses », précise Judith Eeckman première assistante de l’Institut de Géographie et Durabilité et initiatrice du projet. Accessible dès sept ans, les balades seront également ponctuées d’ateliers ludiques en lien avec le thème du jour. Et « à la fin de chaque excursion, un petit goûter composé d’aliments locaux produits par les fermes de la région sera offert aux participants », révèle l’organisatrice.
Chaque excursion traitera d’une thématique différente, toujours en lien avec les recherches menées à l’UNIL. La première, le 24 juin, emmènera ses participants dans l’univers de la géomorphologie, en s’intéressant au façonnement du Vallon par la rivière. En juillet, les intéressés pourront choisir entre le transport du bois dans l’Avançon de Nant, le 8, et des notions de climatologie, le 29, en découvrant comment le relief influence la météo locale. Finalement le 19 août, l’équipe en charge de l’excursion s’équipera de microscopes afin que les marcheurs puissent découvrir les divers mousses et organismes qui se nichent au cœur du sol, en milieu alpin.
Concentré de milieux alpins
Territoire pilote pour les études de l’UNIL et étudié par l’institution depuis des décennies, le Vallon de Nant est un endroit très intéressant notamment au niveau hydrologique, climatologique ou encore géologique. « C’est une espèce de petit concentré de milieux alpins », illustre Judith Eeckman qui en a fait son terrain de recherches depuis maintenant deux ans. « À force d’être quotidiennement en interaction avec les gens sur place, tels que les agriculteurs, les jardiniers ou les propriétaires d’animaux, je me suis rendu compte qu’il y avait très peu d’interface entre eux et l’UNIL et qu’il y avait un réel besoin de médiation scientifique et de communication sur nos travaux ». C’est ainsi que l’idée de ces visites a commencé à germer dans l’esprit de la chercheuse.
Retrouvez toutes les informations ainsi que le formulaire d’inscription directement sur le site de l’institut.