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Enseignement et Formation

Examen fédéral de médecine 2023 : félicitations aux 229 nouvelles et nouveaux diplômé·e·s !

L'examen fédéral est le passage obligé pour les étudiant·e·s en médecine qui ont terminé leur Master et pour les médecins souhaitant pratiquer en Suisse avec un diplôme acquis en dehors de l'Union européenne (candidat·e·s MEBEKO). Au terme de cette édition 2023, 213 candidat·e·s lausannois et 16 candidat·e·s MEBEKO obtiennent leur sésame pour exercer comme médecin-assistant·e et poursuivre leur carrière. Félicitations à toutes et tous !

Publié le 14 déc. 2023
© Seventyfourimages | Dreamstime.com
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Réalisé simultanément à Genève, Fribourg, Berne, Bâle, Zurich et au Tessin, l’examen fédéral est le garant du haut niveau de compétences attendu des diplômé·e·s en médecine. La performance des candidat·e·s lausannois y est excellente avec un taux de réussite qui dépasse les 98% ; une performance similaire à celle des autres sites suisses.

Cet examen organisé à l’échelon national nécessite une coordination interfacultaire parfaite. La partie théorique comporte quelque 300 questions et se déroule désormais sur tablettes. L’examen pratique (ECOS) mobilise, quant à lui, plus de 150 expert·e·s issu·e·s de la clinique, ainsi que 110 patient·e·s simulé·e·s. Il consiste en un parcours de 12 postes où les candidat·e·s réalisent une consultation brève de 12 minutes selon 36 scénarios possibles. Vous l’aurez compris, l’examen fédéral est un défi logistique et technique de très grande ampleur.

Le sésame vers la formation postgraduée.
L’examen fédéral ne représente pas l’aboutissement, mais le sésame pour se lancer dans une formation postgraduée qui dure généralement, selon les spécialités, entre 5 et 6 ans. Pour la majorité des diplômé·e·s, une nouvelle vie de médecin-assistant·e a débuté en novembre déjà, dans le contexte très tendu du marché du travail dans le milieu de la santé où les jeunes médecins représentent des forces vives très attendues.

Si la formation prégraduée de médecine est du ressort de l’université, la formation postgraduée se fait, quant à elle, sous le patronage de l’ISFM, en étroite collaboration avec les sociétés de disciplines et l’employeur (hôpital public ou structure ambulatoire, généralement). Ce n’est qu’après l’obtention de leur titre ISFM de spécialiste que les nouvelles et nouveaux diplômé·e·s pourront pratiquer la médecine de façon autonome.

Lausanne s’est engagée à former 245 diplômé·e·s par an.
En constante augmentation ces dernières années, le nombre de diplômé·e·s a baissé pour cette volée 2023 qui a entamé ses études de Master en pleine pandémie de COVID 19. En dépit de cette baisse transitoire, l’objectif lausannois reste fixé à 245 diplômé·e·s formé·e·s chaque année ; il devrait être atteint en 2025. Pour rendre ce nombre possible, des efforts conséquents ont été entrepris pour obtenir davantage de places d’immersion clinique.

En effet, l’enseignement en milieu clinique fait partie intégrante du cursus dès la 3e année de médecine et il est de facto limité par la capacité d’accueil et d’accompagnement des structures hospitalières et ambulatoires. Pour les étudiants·e·s lausannois·e·s, la formation pratique s’effectue principalement au CHUV et à Unisanté, dans les hôpitaux périphériques de la région romande, mais également auprès d’un réseau de praticiens en cabinet habilités à former des étudiant·e·s. Ces places auprès des patient·e·s sont en nombre limité, car elles nécessitent un encadrement adéquat et le système est actuellement sous forte tension.

Quelles compétences et quel degré d’autonomie au sortir de la formation prégraduée ?
Les compétences qu’un·e étudiant·e de médecine doit avoir développées à la fin de son cursus prégradué au niveau du savoir, savoir-faire et savoir-être pour prendre en charge toutes les situations médicales courantes dès son premier jour d’assistanat sont décrites dans le référentiel PROFILES*.

Ce référentiel s’appuie sur trois concepts-clés pour décrire ce qui est attendu d’un·e étudiant·e à la fin de son cursus prégradué :

1) Les compétences générales qui reposent sur l'idée que chaque médecin exerce 7 rôles génériques dans son activité clinique : expert médical, communicateur, collaborateur, leader, promoteur de la santé, érudit et professionnel.

2) Les 9 activités professionnelles génériques qu'un·e jeune diplômé·e doit maîtriser à un niveau d’autonomie suffisant, en adéquation avec une supervision à distance.

3) La liste de 265 situations cliniques génériques qui couvrent les situations cliniques, les symptômes et les plaintes courantes qu’un·e jeune diplômé·e doit être capable de prendre en charge et qui inclut tous les groupes d'âge et des soins de tout type (aigus, chroniques, palliatifs, réhabilitation, …) dans divers contextes cliniques (ambulatoire, hospitalier, communautaire, …), quelle que soit la discipline.

*Principal Relevant Objectives and Framework for Integrative Learning and Education in Switzerland for the training of medical students

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