Dans cet essai issu de son mémoire de Master, Angélique Chevalley (Section de français) propose une réflexion sur le développement d’une féerie sensible et morale dans le théâtre du XVIIIe siècle.
Où en êtes-vous avec les fées?
À une époque où la Raison triomphe, les prodiges des fées et autres créatures surnaturelles, que les philosophes des Lumières tentaient en vain de chasser des planches, enchantent l’ensemble des théâtres parisiens, de la prestigieuse Comédie-Française aux spectacles de Foire.
Sur les scènes de la Comédie-Italienne et des boulevards se façonne plus particulièrement, dans les années 1760-1780, une féerie sensible et morale qui frappe les yeux et l’esprit pour parler au cœur. Que ce soit dans les comédies mêlées de musique ou dans les pantomimes à machines, les baguettes magiques deviennent un instrument privilégié des dramaturges pour émouvoir sinon édifier les spectateurs et spectatrices.
Cet essai d’Angélique Chevalley (Section de français) propose ainsi une réflexion sur l’évolution des enjeux dramaturgiques et scénographiques de la féerie au XVIIIe siècle, avant qu’elle ne devienne un genre à part entière au siècle suivant.
On retrouvera la postface de Lise Michel sur le site Fabula.org.
Angélique Chevalley, Le théâtre des fées. Les scènes du merveilleux féerique de la Comédie-Italienne aux boulevards (1762-1789), Lausanne, Archipel, vol. 34, coll. «Essais», 2023.
Pour en savoir plus, retrouvez l'ouvrage sur unil.ch/labelettres.