Nous faisons le point avec huit scientifiques de la FGSE, qui nous expliquent comment l’IA s’intègre dans leur recherche, la font évoluer, et pose de nouveaux défis ! Découvrez les projets de ces scientifiques.
- Guillaume Jouvet dope ses modèles pour simuler et étudier l’évolution des glaciers dans le passé et dans le futur. L’IA lui permet de travailler à des échelles de temps de plus en plus grandes et à des résolutions spatiales de plus en plus fines.
- L’apprentissage automatique permet à Tom Beucler de prévoir la formation de cyclones tropicaux de manière plus fiable que les modèles classiques et d’améliorer le réalisme des orages dans les modèles climatiques.
- Marj Tonini conçoit des modèles basés sur l’IA pour évaluer les impacts des risques naturels sur l’environnement, tels que les feux de forêt ou les glissements de terrain.
- Christian Kaiser contribue à répondre aux questions de gouvernance urbaine en utilisant des outils de visualisation interactifs couplés à des algorithmes de deep-learning.
- Niklas Linde apprend à l’IA à reconnaître et générer des structures géologiques pour modéliser le sous-sol.
- Céline Rozenblat étudie les villes et leur développement. Elle entrevoit un potentiel de l’IA dans ce domaine pour faire émerger des liens entre différentes composantes du fonctionnement des cités.
- Grégoire Mariéthoz développe des méthodes statistiques permettant de combler les lacunes des données éparses ou fragmentaires, afin d’optimiser leur exploitation.
- Enfin, un regard extérieur est fourni par Gérald Hess qui apporte sa vision d’épistémologue et d’éthicien sur l’essor de l’intelligence artificielle dans notre quotidien.
Qu’elles et ils soient précurseur·ses, utilisateur·rices occasionnel·es ou inconditionnel·es de l’IA, ces scientifiques en tirent ainsi bénéfice pour doper leurs modèles, accroître leurs échelles spatiales et temporelles, améliorer et affiner leurs prévisions ou encore découvrir de nouveaux paradigmes.