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Santé Durabilité Environnement

Santé environnement : la place du médicament.

Deux intervenantes présentent des pistes pour intégrer les impacts environnementaux des médicaments dans la pratique du soin, le 28 mai au CHUV, lors de la 3eme rencontre du cycle organisé par la Plateforme Durabilité Santé

Publié le 28 mai 2024
Tiphaine Charmillot
Tiphaine Charmillot

La PD Dr Marie Méan a mis en relation les initiatives de type Smarter Medecine (Choosing Wisely) et les préoccupations environnementales. Choosing Wisely: une démarche evidence-based pour des soins efficients et non délétères.

Si l’objectif premier de Choosing Wisely est un meilleur soin, les cobénéfices environnementaux d’éviter des low-value care sont aussi à souligner.  

Elle décline les actions selon les 3 leviers stratégiques mis en avant dans la feuille de route «Pour un système de santé durable dans les limites planétaires» (ASSM, 2022): réduire les soins inutiles, adapter les pratiques et améliorer l’efficience environnementale.

Les tendances ne vont actuellement pas dans ce sens. Marie Méan donne comme exemple le taux de CT scan du thorax par habitant qui ont presque doublé en 10 ans. Sans doute expliqué en partie par des pratiques de surprescription: «doing is easier than not doing».

Dre Tiphaine Charmillot présente son travail de MD. Depuis 2006, une loi Européenne demande une évaluation environnementale des nouveaux médicaments. Mais l’impact de cette loi est limité, du fait qu’elle n’est pas rétroactive et que le résultat de l’évaluation environnementale n’est pas un critère pour la mise sur le marché. Elle rappelle qu’on trouve 60 tonnes de médicament dans le Léman.

Son travail croise les données des médicaments les plus prescrits en médecine de premier recours, avec les données d’écotoxicité des médicaments et les concentrations dans les eaux de surface pour en déduire une classification des molécules les plus problématiques. Cette classification pourrait servir de base pour la création d’un outil d’aide à la décision pour les prescripteurs.

Comme elles le soulignent bien, les professionnel·le·s de santé ont un rôle clé à jouer pour garantir la qualité des eaux de surface.

Retrouvez les supports de présentations sur le site de la plateforme >>


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