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Institutionnel
Une nouvelle équipe au Décanat de la Faculté des lettres
Le nouveau Décanat de la Faculté des lettres de l'UNIL a pris ses fonctions le 1er août 2024. Il est composé de Danielle van Mal-Maeder (doyenne), Valérie Cossy (vice-doyenne), Nathalie Dietschy (vice-doyenne), Jérôme Jacquin (vice-doyen), Gilles Philippe (vice-doyen), et Olivier Bianchi (administrateur de Faculté).
La nouvelle équipe décanale, élue pour la législature 2024-2027, veillera à garantir les meilleures conditions d’études et de travail pour chacune et chacun. Dans la lignée du Décanat précédent, elle œuvrera à la révision des plans d’études en assurant la mise en place de programmes cohérents et stimulants. Elle favorisera autant que possible les liens entre la recherche et l’enseignement, ainsi que l’ouverture vers la Cité. L’innovation et l’interdisciplinarité seront au cœur de cette dynamique visant à créer des synergies entre l’excellence scientifique et la transmission des savoirs.
La Faculté s’impliquera avec énergie et créativité dans les profondes mutations liées à l’intelligence artificielle et au numérique, tout en restant attachée à la matérialité des objets (livres, manuscrits, tableaux, photographies, films, etc.) auxquels nous consacrons nos travaux. En inscrivant la durabilité parmi ses priorités, elle aura un rôle significatif à jouer dans la transition écologique.
La Faculté a démontré son aptitude à multiplier les passerelles entre le monde académique et extra-académique. Nous ferons en sorte d’accroître encore la visibilité de nos activités auprès d’un large public. La valorisation des recherches et la médiation culturelle constitueront des axes majeurs.
La Faculté poursuivra sa politique de soutien à la relève. Elle s’investira pleinement dans la promotion de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion. En matière de recrutement, l’égalité entre les femmes et les hommes demeure fragile. Il s’agira de maintenir la parité au sein de notre corps professoral et de l’atteindre au niveau des Maîtres d’enseignement et de recherche.
Danielle van Mal-Maeder, Doyenne de la Faculté des lettres
Danielle van Mal-Maeder est Professeure ordinaire de Langue et Littérature latines à la Section d’archéologie et des sciences de l’Antiquité depuis 2004. Après des études à l’Université de Lausanne, elle a fait sa thèse à l’Université de Groningue. Elle a aussi séjourné à l’Institut suisse de Rome et à l’École normale supérieure de Pise. De retour en Suisse, elle a obtenu plusieurs subsides du FNS et enseigné aux Universités de Lausanne et Neuchâtel en tant que chargée de cours, chargée d’enseignement, professeure suppléante et professeure assistante.
Ses recherches portent principalement sur les romans grecs et latins et sur les exercices de rhétorique antiques. Elles ont conduit notamment à la publication des monographies suivantes: Groningen Commentaries on Apuleius. Apuleius Madaurensis, Metamorphoses. Livre II. Texte, traduction et commentaire (2001), La Fiction des déclamations (2007) et [Quintilien]. Le malade racheté. Grandes déclamations, 5. Texte, traduction et notes (2018).Passionnée de traduction, Danielle van Mal-Maeder a aussi réalisé une nouvelle traduction française des Métamorphoses d’Apulée pour le volume Romans grecs et latins paru aux Belles Lettres (2016). Avant de devenir Doyenne, elle a occupé la fonction de Vice-doyenne relève, égalité et formation continue de 2020 à 2024.
Valérie Cossy, Vice-doyenne Relève, égalité et durabilité
Valérie Cossy est professeure associée en études genre auprès de la section d’anglais. Après une licence à l’Université de Lausanne (1990), son intérêt pour les femmes de lettres et la question du genre l’a conduite à Oxford, où elle a obtenu son doctorat sous la direction de Kate Flint (D.Phil. 1996). À son retour en Suisse, elle a enseigné pendant cinq ans à l’Université de Fribourg, avant de revenir à Lausanne en 2001, où elle a occupé diverses fonctions entre les sections de français et d’anglais jusqu’à sa nomination définitive en 2009.
Ses enseignements et recherches portent sur la représentation du féminin et du masculin dans des textes d’expression anglaise et française de la fin du 18ème siècle à nos jours. Ainsi que ses livres le suggèrent, l’oeuvre singulière d’une autrice est souvent le point de départ de sa réflexion : Jane Austen in Switzerland (2006), Isabelle de Charrière, Écrire pour vivre autrement (2012), Alice Rivaz, Devenir romancière (2015). Récemment, elle a participé aux côtés de Christine Le Quellec Cottier à l’élaboration du volume Africana, Figures de femmes et formes de pouvoir (2022), et dirigé le no 131 de la Revue historique vaudoise intitulé Les femmes: quelle histoire! (2023).
Nathalie Dietschy, Vice-doyenne Communication et innovation
Nathalie Dietschy est professeure assistante en tenure-track à la Section d’histoire de l’art de l’Université de Lausanne (UNIL). Spécialiste de la période contemporaine, elle s’intéresse en particulier à la photographie à l’ère numérique, au livre d’artiste et de photographie, aux problématiques écologiques et au paysage dans la création contemporaine, ainsi qu’aux représentations du Christ et des figures chrétiennes. Elle a publié Le Christ au miroir de la photographie contemporaine (Alphil, 2016) et The Figure of Christ in Contemporary Photography (Reaktion Books, 2020), et a coédité Le Christ réenvisagé (Infolio, 2016) et Jésus en représentations (Infolio, 2011). Elle a été commissaire de plusieurs expositions, dont la plus récente, Techno-mondes (2023), s’est inscrite dans un enseignement en Master à l’UNIL.
Jérôme Jacquin, Vice-doyen Enseignement et affaires étudiantes
Jérôme Jacquin est maître d’enseignement et de recherche à la Section des sciences du langage et de l’information. Auteur d’une thèse intitulée Débattre. L’argumentation et l’identité au cœur d’une pratique verbale (De Boeck, coll. Champs linguistiques, 2014), ses recherches s’ancrent en pragmatique, avec un intérêt particulier pour les approches énonciatives et interactionnelles.
Il se spécialise dans l’étude de l’argumentation, d’abord dans les discours politiques, notamment les débats. En 2014-2015, grâce à une bourse Early Postdoc. Mobility du FNS, il rejoint d’abord le Language in the Workplace Project de la Victoria University of Wellington, où il s'intéresse à l’argumentation en entreprise, puis le laboratoire ICAR de Lyon, au sein duquel il approfondit son intérêt pour la multimodalité des interactions. En 2016, il obtient un subside Ambizione du FNS – suivi d’un projet FNS libre en 2020 – pour explorer les marqueurs du savoir, du non savoir et du doute du français parlé en interaction. En parallèle, à travers divers projets, il participe activement à la réflexion sur la constitution et le traitement des corpus linguistiques à l’ère numérique.
Gilles Philippe, Vice-doyen Recherche et formations doctorales
Gilles Philippe est professeur ordinaire à la Section de français. Après des études à l’École normale supérieure, il a enseigné en France (Universités d’Amiens, de Grenoble et de Paris III), ainsi que dans plusieurs universités européennes et américaines, dont Harvard, Columbia et Helsinki. Ses recherches portent sur l’histoire des pratiques rédactionnelles et des imaginaires langagiers aux 19e et 20e siècles. Depuis son arrivée à Lausanne, il a fait paraître aux Impressions Nouvelles (Bruxelles) une série de trois essais de stylistique littéraire : French Style. L’accent français de la prose anglaise (2016), Pourquoi le style change-t-il ? (2021), Une certaine gêne à l’égard du style (2023). Gilles Philippe est par ailleurs un collaborateur régulier de la Bibliothèque de la Pléiade des éditions Gallimard.