Pionnière romande, Gisèle Ansorge (1923-1993), s’est illustrée dans l’animation en sable, marquant le cinéma européen des années 1960. Cette artiste singulière voit son œuvre célébrée dans un livre de Chloé Hofmann (Section d'histoire et esthétique du cinéma) et une exposition au Musée Alexis Forel à Morges.
Un nouveau regard sur Gisèle Ansorge, figure importante de la culture romande.
Pharmacienne de formation, Gisèle Ansorge (1923-1993) fait le choix singulier de déléguer la gestion de son commerce pour se consacrer à la création dès les années 1950. Elle écrit des pièces pour la radio et le théâtre, avant de réaliser des courts métrages de sable qu’elle cosigne avec son mari, le cinéaste Nag Ansorge (1925-2013).
Internationalement reconnue pour ce travail, elle participe au renouvellement technique et esthétique du cinéma d’animation qui s’opère en Europe dans les années 1960. En parallèle, elle s’essaie à l’art textile, à la gravure, et se met à écrire des nouvelles et des romans au milieu des années 1980, alors qu’elle a plus de 60 ans.
Cet ouvrage de synthèse richement illustré et signé par Chloé Hofmann (Section d’histoire et esthétique du cinéma) retrace le parcours artistique de Gisèle Ansorge, figure importante de la culture romande. Il accompagne une exposition temporaire, "Grains de folie. Cinéma d’animation de sable", au Musée Alexis Forel à Morges, de novembre 2024 à mars 2025. Cet ouvrage et cette exposition s’inscrivent dans le prolongement du projet de recherche intitulé "Le cinéma de Nag et Gisèle Ansorge: institutions, pratiques et formes", financé par le Fonds national suisse.
Chloé Hofmann, Gisèle Ansorge, la caméra, le pinceau et la plume, Gollion, Infolio, 2024.
Pour en savoir plus, retrouvez l'ouvrage sur unil.ch/labelettres.