Portrait de Margarita Ghoorbin, qui a rejoint l’équipe de l’administration de la recherche en tant que data steward à 50% pour la Faculté des SSP. Son rôle est d’accompagner les chercheur·e·s dans la gestion des données de la recherche.
Au bénéfice d’une formation de l’Université de Lausanne en psychologie et dans le domaine de la méthodologie d’enquête et d’opinion publique, Margarita dispose également d’une expérience dans les domaines privés et publics touchant à l’analyse des données, la mise en œuvre de sondages et la gestion d’études de marché à l’international.
Pourriez-vous nous parler brièvement de votre parcours ?
Tout au long de mon parcours professionnel, j'ai évolué dans des environnements rigoureux, que ce soit dans la recherche universitaire ou dans le secteur privé en Suisse. J'ai mis à profit mes compétences en méthodologie d'enquête et en analyse de données au sein de l'Institut de sondage Satiscan, du Panel suisse de ménages (PSM) à FORS et de l'Université de Lausanne. J'ai particulièrement apprécié l'aspect technique de ces missions, notamment l'analyse de données et la programmation en R, qui m'ont permis de développer une expertise approfondie.
Plus récemment, j'ai participé à la mise en place et à la gestion des études de marché dans le secteur agricole en Europe, en Asie et en Amérique du Sud. La collaboration étroite avec les différentes parties prenantes a été cruciale pour accéder à la population très spécifique des agriculteur·rice·s. Cette expérience a été très enrichissante et m'a permis de mieux comprendre les défis quotidiens des agriculteur·rice·s, tout en appréciant davantage leur travail.
Au fil du temps, j’ai développé un intérêt particulier pour le cycle de vie des données de recherche, que ce soit dans le milieu académique ou dans le secteur privé. Dans chaque mission, j'ai été confrontée à des problématiques telles que la qualité, la protection et la réutilisation des données de recherche. C’est donc tout naturellement que j’ai évolué vers le rôle de data stewardship.
Qu’est-ce que le data stewardship ?
Le data stewardship, ou soutien à la gestion des données de recherche, englobe toutes les activités nécessaires pour aider les chercheur·es à gérer leurs données de recherche tout au long de leur cycle de vie (création, traitement, analyse, préservation, accès, partage et réutilisation).
Les missions principales des data stewards de l'UNIL consistent à fournir soutien, conseil et expertise aux chercheur·es sur les questions relatives à la planification, la gestion, l'intégrité, la qualité, l'accessibilité, l'ouverture, le partage et la préservation des données de recherche.
Dans le cadre de vos fonctions liées à la gestion des données de la recherche, quel type de soutien apportez-vous aux chercheuses et chercheurs de la Faculté ?
Mon rôle consiste à comprendre les besoins des chercheur·es et à leur apporter un soutien adéquat en matière de gestion des données de recherche. Plus spécifiquement, je les accompagne dans la préparation et la relecture des plans de gestion des données (Data Management Plan - DMP) et dans l’utilisation experte de l’outil DMPonline UNIL. J'apporte également un soutien dans l’implémentation de stratégies, procédures et bonnes pratiques de gestion des données de recherche, et je conseille sur la gestion, le partage et le stockage des données personnelles et sensibles ainsi que sur la collecte et la réutilisation de données de recherche existantes.
En tant que data steward, j’ai le privilège d’être entourée par un réseau d’expert·es et de pouvoir collaborer étroitement avec Dr Ellina Mourtazina (consultante de recherche, data steward, SSP), Glen Lomax (ingénieur de recherche, SSP, DCSR), Carmen Jambé (responsable du secteur et du réseau de data stewards, UNIRIS), et Magalie Vetter (curatrice de données, UNIRIS.