Halte à la pollution

Les affluents du Léman en font souvent les frais. Problème en cas de pollution : les rivières transportent sur de longues distances et jusqu’à de grandes étendues ce que l’homme a déversé de déchets. C’est sans compter ce qui a été enfoui dans les lacs, des métaux par exemple, qui peuvent relâcher des micropolluants. Ou les traces d’agents interdits depuis plus de vingt ans que les scientifiques retrouvent aujourd’hui encore dans l’environnement. Autant de thématiques qui seront abordées par Nicolas Estoppey jeudi 29 novembre, maître assistant à l’École des sciences criminelles, dans la cadre de la dernière conférence des Escales durables 2018.

« Dans ces situations, il y a bien sûr une part d’investigation pour retrouver les sources de pollution. Mais, afin d’être le plus proactif possible, il est évidemment tout aussi intéressant de réussir à identifier les endroits les plus problématiques. Ceux qui présentent les plus fortes concentrations ou les plus grandes charges en polluants. » Comment ? Par exemple en essayant de maintenir le lac sous surveillance. « Les capteurs passifs sont des alliés précieux pour ne pas passer à côté de pics de pollutions. Ils fournissent des données moyennes sur la durée au cours de laquelle ils sont installés », souligne le chercheur.

Escale durable
Envie d’en savoir plus ? Rendez-vous à 12h15 devant l’Antropos Café (Bâtiment Amphipôle) jeudi 29 novembre. La conférence de Nicolas Estoppey durera 30 minutes environ, et sera suivie d’un quart d’heure ouvert à vos questions.

Pour rappel, les Escales durables sont des rendez-vous de 45 minutes organisés chaque automne dans le but de rassembler les acteurs intéressés par la durabilité autour d’une thématique annuelle. Elles donnent la parole à celles et ceux qui font vivre le campus de l’UNIL.

Entrée libre. Pique-nique toléré