L'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH) a apporté son soutien au projet de reconstruction virtuelle du temple de Baalshamîn basé à l'UNIL. La convention a été signée ce matin dans les locaux de la Faculté des lettres.
Le projet Collart-Palmyre fait partie des 14 projets soutenus par l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH). Basée à Genève, cette organisation internationale vise à protéger ou réhabiliter des sites, monuments et musées frappés par le terrorisme ou menacés par un conflit. Le projet Collart-Palmyre de l'UNIL reçoit ainsi un précieux soutien et une importante reconnaissance internationale.
Préserver l'héritage culturel de Palmyre
Le projet Collart-Palmyre vise à la reconstruction virtuelle du temple de Baalshamîn de Palmyre, entièrement détruit en août 2015, à partir du patrimoine documentaire de la mission archéologique suisse en Syrie. Il a également pour objectif la préservation de cet héritage culturel pour les générations futures, notamment avec le développement d’un projet humanitaire et éducatif destiné aux réfugiés syriens, en collaboration avec le Future Heritage Lab du MIT de Boston.
Le projet Collart-Palmyre est mené par une équipe d'archéologues et d'historienne·e de l'Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité de la Faculté des lettres, sous la direction de Patrick Michel.
Protéger le patrimoine pour construire la paix
L’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH) est le seul fonds mondial exclusivement dédié à la protection du patrimoine culturel dans les zones en conflit. Pour remplir cette mission, la fondation finance des mesures de prévention, des interventions d’urgence et des projets concrets de réhabilitation post-conflit, et ce, dans le monde entier.